C’est indiscutable : nous avons identifié chez l’homme moderne le gène en question, à l’évidence un vestige de l’homme de Neandertal, qui détermine un comportement prudent ou réactionnaire. Nombre de ceux qui éprouvent la nostalgie d’un passé glorieux ou qui, à tout le moins, désirent conserver les choses en l’état sont influencés par le gène de Neandertal. D’après le professeur Harmon, le gène modifie les récepteurs de dopamine situés dans le gyrus de cingulum latéro-postérieur et dans le lobe frontal droit. Son mode d’action ne fait aucun doute, selon le professeur.