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Citation de le_Bison


Il s’approche d’elle. Tout arrive plus vite que d’habitude ; aucun geste de séduction, même bref. Il reste un instant à la dévisager, impuissant et implorant, et l’instant d’après il presse ses lèvres sur les siennes, comme si sa bouche était un masque à oxygène. Elle accepte le baiser, le lui rend, sans avidité ni retenue. Ses lèvres sont souples mais vigoureuses, il y a une volonté derrière son baiser, elle n’est pas avide, mais pas soumise non plus. Sa bouche est fraîche avec un goût d’herbe en particulier, mais qui donne une impression de nature exubérante. Tyler se presse contre elle, la renverse sur le dos. Il peut respirer à présent, on dirait. Il peut respirer à nouveau. Il prend un de ses seins dans sa main, d’abord par-dessus de son chemisier, puis en dessous. Il déboutonne le chemisier, enveloppe un sein dans sa paume. L la remplit entièrement. Les ses seins de Liz sont si petits qu’ils ne se sont pas affaissés, il n’y a rien chez elle qui puisse s’affaisser. Quand Tyler le caresse, le mamelon (plutôt grand pour de si petits seins, couleur framboise) se raidit. Elle laisse échapper un son qui est davantage un soupir qu’un gémissement. Elle enfonce ses doigts dans les cheveux de Tyler.

Il se redresse sur les genoux, ôte son jean et son caleçon. Il bande. Liz envoie valser ses bottines, tire sur son jean et son string, les fait glisser sur ses chevilles et les repousse du pied, écarte les jambes. Il jette un regard rapide à son sexe – les poils sombres épilés en une ligne verticale, le rose vif des lèvres – avant de se plaquer sur elle.

Ils savent tous deux qu’ils doivent faire vite. Il glisse sa bite en elle. Elle soupire plus fort, mais c’est encore un soupir, pas un gémissement de plaisir, bien qu’accompagné d’un léger halètement à la fin. Il la pénètre, sent la chaleur, l’étreinte humide, et, putain, il va jouir. Il se retient, reste immobile en elle, allongé sur elle, son visage pressé contre sa joue (il n’arrive pas à la regarder en face jusqu’à ce qu’elle dise : « n’attends pas.

- Tu es sûre ?

- Je suis sûre. »

Il la pénètre une fois, prudemment. Il s’enfonce à nouveau et il part dans un néant convulsif. Pendant quelques secondes, il éprouve cette déchirante perfection. Il n’y a que ça, seulement ça, il se perd, il n’est personne, il est annihilé, il n’y a plus de Tyler, il y a seulement… Il pousse un cri étouffé. Il s’enfonce dans une béatitude brûlante, extasiée, il est en train de se perdre, il est perdu, inexistant.

Et c’est fini.
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