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4/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Michel Boisson, alias Michel Brome-Tonne est un écrivain.

Auteur de poésie depuis plus de trente ans, il s’est mis à écrire des romans, suite à une hospitalisation et à quelques rencontres décisives.

En 2016, sous son pseudonyme, il a auto-édité "Crise de la quarantaine, ou l'agenda de Marion", une histoire d'amitié, d'amour et de trahison, sur la fragilité du couple. Son premier polar, "Quand passent les chocards", a été publié chez Cairn, en novembre 2017. Son deuxième polar "L'envol de la chauve-souris albinos" a aussi été publié chez Cairn, en septembre 2019.
Il écrit maintenant sous son vrai nom : Michel Boisson et a sorti une trilogie chez La Geste :
"Mort et vif sur la côte basque", sorti en mai 2021
"Dérives sur la côte landaise", sorti en mars 2022
"Mauvaises passes sur la côte girondine", sorti en octobre 2022.
Un polar beaucoup plus noir est prévu pour mars 2023 "Le diable s'est arrêté en Béarn" (toujours chez La Geste).

Son métier d’ingénieur lui a fait passer de nombreuses années à l’étranger, avec sa famille.

son site : http://brome-tonne.e-monsite.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/michelbrometonne/
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
L'envie de la prendre dans mes bras et de l'entraîner sur la couverture avant d'y déjeuner me traversa le corps avant de me traverser l'esprit.
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Napoléon flancha devant une jeune Polonaise, lui qui pourtant faisait trembler les monarques. Beaudelaire trouvait son inspiration chez ses muses. Marie Curie, veuve, eut une relation amoureuse sérieuse avec un savant marié. Voilà ce qui mène le monde : la passion. Appelons cela l'amour ou le cul, mais les objectifs les plus nobles ne sont pas suffisants pour mobiliser les énergies, il leur faut autre chose. Une sève.
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« Quand un arbre sent qu'il va mourir, il cherche à se reproduire, davantage. C'est pour cela que certains arboriculteurs font des tailles de fructification sévères, ou bien courbent fortement certaines branches : l'arbre se sent en danger et fait des fleurs, des fruits. Il produit, il produit, puise dans ses ressources, dirige toute son énergie vers les fruits, les graines, la reproduction ! Mais au bout de vingt ou trente ans, tu peux l'arracher : il est épuisé et se défend moins bien contre les parasites, même si tu l'as aidé en traitant avec des pesticides, des fongicides. Dans votre verger, les arbres qu'avaient plantés le vieux Ardiburu, c'étaient des arbres en port libre, pour les générations futures : ils donnent peu mais ils sont encore là, vigoureux ; le souci c'est qu'il faut prendre l'échelle pour cueillir leurs fruits. C'est un choix de société. Du durable qui demande plus de travail ou bien du court terme, polluant et jetable. »
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Oui, à mes copains de promo [...] je dis que c'est ça la vraie vie : vivre au grand air avec trois nanas à la maison, à moitié à poil pendant l'été et bien au chaud sous la couette pendant l'hiver. Mais c'est pour les faire baver. La réalité est plus complexe, comme d'habitude. D'ailleurs, j'en ferai un chapitre spécial dans ce livre que nous voulons publier sur notre expérience. J'y parlerai de la condition de l'homme dans une société dirigée par les femmes - car ici elles ont la majorité absolue ! Et je parlerai de charge mentale : celle qui consiste à ne pas pouvoir laisser traîner ses chaussettes sous peine de se faire houspiller par une femme aux aguets, celle qui m'attribue l'abattage des animaux que l'on consomme et la réparation de ce qui ne marche plus.
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Je suis un être humain, c'est tout. J'ai des goûts, des désirs, des envies. Ils ne regardent que moi et ceux et celles avec qui je les partage. Même si, ici, je partage mes pensées intimes avec des inconnus. Parce qu'écrire c'est se dénuder. Tiens, je me suis sentie obligée un peu plus haut d'écrire "ceux et celles", décidément il nous manque un genre neutre dans la langue française, un genre qui ne serait pas un genre. Ça éviterait à certains de chercher à nous massacrer la fluidité de la langue française avec une écriture dite "inclusive". Le masculin a souvent un sens neutre, il suffirait de l'officialiser ?
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La vie est livrée sans mode d'emploi. C'est pour ça qu'on cherche à en construire, des modes d'emploi.
[...]
Oui, des modes d'emploi, des interdits, des règles. Et c'est ainsi que les hommes fondent des sociétés, basées sur des textes sélectionnés par quelques érudits il y a plus de mille ans, ces textes se référant à des parchemins encore plus anciens, voire à des traditions orales venues de peuples qui élevaient des chèvres... Et puis tout se craquelle au fil des siècles, on finit par se rendre compte que c'étaient des foutaises tout ça, mais on a peur de ne plus y croire, de sentir le sol vaciller sous nos pieds à tout remettre en cause.
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D'ailleurs, j'ai peur pour notre civilisation, pour sa préservation. Les gens ne font pas attention, ils vivent dans l'insouciance, pensent que demain sera comme aujourd'hui, veulent surtout - aveuglément- que demain soit comme aujourd'hui ou, plutôt, comme hier. Ils achètent, consomment, jettent, votent, en ajustant bien leurs œillères. Et moi j'ai peur que demain ne soit pas comme aujourd'hui, pourtant - ou parce que - je suis quelqu'un qui vit dans le présent, dans la jouissance. Je veux pouvoir préserver cette jouissance de l'instant présent. (p.140)
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Seul on va vite, mais en groupe on va loin.
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De toute façon, j'en ai marre de tout, je suis dégoûtée. Mon projet est foutu, je jette l'éponge, on vend. Je vais faire une thèse sur l'utilisation des graisses de station d'épuration comme nourriture, pour les poules élevées en batterie sous un hangar éclairé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, avec des haut-parleurs qui crachent de la musique techno. Voilà.
Pour pouvoir m'acheter une putain de grosse bagnole.
J'ai perdu Sara. J'ai tout perdu.
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