En février, Yport ressemblait à une résidence pour personnes âgées, une jolie maison de retraite au bord de la mer divisée en plusieurs centaines de pavillons. Mieux même qu’une maison de retraite, Yport était une vieille dame. Une grand-mère qu’on ne venait plus visiter que quand il faisait beau, le dimanche, aux vacances, chez qui on amenait les petits-enfants pour meubler la conversation, pour faire du bruit. Une grand-mère qui possédait un grand jardin avec des herbes folles et des balançoires qui rouillent toute l’année.