"Des wagonnets de fer qui servaient de bacs à fleurs à chaque entrée de la ville, une rue de la Mine, un stade des Gueules Rouges avec son terrain de de la Pétanque Minière, un château d’eau en forme de derrick. Comme si le temps s’était perdu. Comme si les enfants qui avaient grandi ici s’étaient perdus. Plus de mine, plus de parents, plus de travail. Ce n’était pas une excuse. Juste une explication. Ici à Pontigny, la misère. Là-bas, à Deauville, à peine cinquante kilomètres plein nord, la mer. Deux villages de la même taille, dans le même coin, mais comme s’ils n’appartenaient pas au même monde. »