Il m'était impossible d'associer le mot « noir » aux paysages d'Algérie, je n'adhérais pas, la couleur noire n'existe pas dans ce pays. Pour moi, les terres autour d'Alger et d'ailleurs irradiaient.
Zéralda, Tipasa, le domaine d'Aïn Allah ceinturé de barbelés, Chréa, La Pérouse, Oran, Bougie, tous ces lieux ne pouvaient être sombres, même sous un soleil qui brûlait la rétine, noyait les contrastes et aveuglait d'une cécité éclatante.