La société du Grand-Siècle est loin d’être aussi policée que pourrait le laisser croire l’incomparable éclat de sa littérature. Le mensonge, le vol, la dureté à l’égard des pauvres et des humbles sont monnaie courante. L’adultère, l’inceste, la bigamie également, chez les paysans comme dans la noblesse de race, et si le concile de Trente a fixé le cap concernant les prêtres, qui doivent être de bonnes mœurs et instruits dans les choses de la religion, la majorité d’entre eux ne le sont pas – incapables de dire leur messe, beaucoup sont cupides, ivrognes et vivent en concubinage.