Michel Colline

Sur une planète ravagée par le charbon et étouffé par un dictateur, des ouvriers tentent de survivre.



Le lecteur suit trois jeunes héros. Un jeune garçon chargé d'inspecter les canalisations du palais. La princesse héritière et le fils d'un collaborateur.



La lutte des classes est très présente ainsi que la question de l'écologie.



Vite la suite !

Dans ce 2ème et dernier tome, nous assistons à la révolte de la population exploitée de la planète Charbon. Les mineurs menés par le père d'Apollo savent comme Asila, la fille de l'empereur, que le trésor végétal enfouie dans les fondations du palais est menacé de disparition s'il tombe dans les mains du capitaine chargé de la sécurité. Avec ruse et entraide et grâce à certains pouvoirs des plantes, la reconquête de la liberté et d'un air respirable par la population se dessine, dans le but de reverdir la planète Charbon.

Toujours ce dessin à la ligne claire plein de charme et une note d'humour pour raconter une histoire qui rappelle la responsabilité des humains pour préserver la biodiversité et l’environnement.

La planète Charbon est entourée de fumées épaisses. L'air est difficilement respirable. Sous la dictature de l'empereur Toxico, la population survit en faisant tourner sans relâche les mines de charbon. Le jeune Apollo et son fidèle compagnon le rat Anthracite fait partie de l'équipe responsable de l'entretien du système d'aération sous-terrain. Un jour, il découvre derrière une grille d'aération, un objet inconnu. Son vieil ami M. Kloups lui apprend qu'il s'agit là d'une feuille d'un tilleul. Intrigué, Apollo va poursuivre ses recherches et découvrir dans les sous-sols du palais un véritable jardin à la végétation flamboyante disparue depuis des générations. Si cette découverte suscite l'espoir, elle doit aussi rester secrète. Mlle Asila, fille de l'empereur en est convaincue, car si l'existence de ce lieu était portée à la connaissance du capitaine chargé de l'ordre et de la sécurité, il serait détruit. Une belle histoire écologique, riche en personnages. L'auteur Michel Collin l'illustre avec beaucoup de poésie, les vignettes dédiées au jardin secret sont un arc-en-ciel de chlorophylle. Hâte de lire la suite et fin dans le tome 2.

Pierrot est en vacances au bord de la mère chez ses grands-parents. Dans une boutique de souvenirs, son grand-père lui achète un carnet à dessins. De retour à la maison, Pierrot s'aperçoit avec stupéfaction que tout ce qu'il dessine dedans prend corps. Il commence par un chat, puis un oiseau, puis il s'enhardit et dessine un avion, et c'est le début de toute une aventure.

Une bien jolie histoire sans aucun texte, avec des dessins sobres et très clairs qu'un enfant peut comprendre dès 4 ans et ainsi s'initier à la BD.

Un album qui montre à l'enfant tout ce que peut apporter l'imagination avec une petite mise en abîme puisque nous sommes dans une BD dans laquelle un enfant dessine et s'évade grâce à ses dessins. C'est très bien vu !

Petit bémol pour la fin que je ne trouve pas terrible.

On devine assez vite comment la suite va s'organiser, c'est vrai, néanmoins, je dois bien dire que le scénario est vraiment bien mené, d'un bout à l'autre. C'est vivant, les dialogues sont inspirés et on s'attache vraiment aux personnages. Une très bonne surprise qui est d'ailleurs servie par un excellent dessin, à la fois épuré et expressif ! Du beau boulot.
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L’intérêt de Charbon ne se limite certainement pas à sa thématique, car les sujets évoqués sont judicieusement mis en avant par un trait rond et presque humoristique.
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Le lecteur s'amuse et suit cette histoire trépidante avec plaisir.
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Un album de toute beauté que je ne aurais assez vous conseiller, une très belle idée de cadeau pour ces fêtes de fin d'année qui se profilent !


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Belle découverte que ce Manitas. Sortir de sa misère quand on est jeune cubain n'est pas chose aisée. Quand on a des poings qui cognent durs et l'agilité pour éviter les coups, dans un pays ou la boxe est une religion, on peut envisager des jours meilleurs. En parallèle, la vie en Colombie n'est pas plus facile avec les cartels qui imposent leurs lois et conditions. Là aussi, la boxe ouvre des portes.. mais pas les mêmes... Dommage que les histoires se confondent par moment... Un bon moment tout au long de la BD....

Si vous cherchez une bd qui vous parle de la boxe, c'est celle-là!

Magnifiquement servi par le dessin et la colorisation de Michel Colline, le scénario de Fred Le Berre, situé dans les années 70, vous fait découvrir ce sport au travers de 2 destins aux trajectoires différentes mais au but identique : être LE champion.

Ernesto, le colombien, sa salle d'entrainement c'est la rue, sa violence et la nécessité de survivre à tout prix.

Yuri, le cubain, est un pur produit de la boxe cubaine servant la propagande politique.

Pour l'un comme pour l'autre, c'est un combat à la vie-à la mort qui trouvera son épilogue dans un T2 attendu avec impatience.

Certains regretteront l'emploi de mots et d'expressions espagnoles mais elles ne m'ont pas gêné dans ma lecture.

"Manitas" prend sa source dans la Colombie et La Havane des années 70... La boxe sera le point commun



entre les deux histoires... Ainsi que la famille, la compétition, la violence, la lutte (dans le sport



et pour la survie), la cruauté, la manipulation... Le tout sur un fond de politique et de



corruption... Passionnant. On se perd parfois entre les deux récits, mais on parvient finalement à



passer de l'un à l'autre comme le boxeur danse d'un pied sur l'autre... Et la fin, tel un uppercut



nous laisse K.O. On attend la suite !

Graphiquement, c'est vraiment du bon boulot qui rappelle parfois le trait de Bruno. Un trait vivant, très contrasté, un vrai plaisir des yeux !
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