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Citation de enkidu_


C’est Kadhafi qui a sorti les Libyens de la misère. Le pays avait été colonisé et pillé. D’abord l’Italie qui bombarda férocement en 1911 et fit inscrire à l’entrée de certains quartiers de Tripoli : « Interdit aux chiens et aux Libyens ». Puis par la Grande-Bretagne qui s’appuyait sur un roi-marionnette, Idriss, et sur les tribus de l’Est, autour de Benghazi (les mêmes qui se soulèvent aujourd’hui). Dans ce régime, British Petroleum s’enrichissait copieusement alors que le peuple libyen était un des plus pauvres du monde. Mais, en 1969, un groupe de neuf officiers très jeunes, inspirés et soutenus par Nasser (qui venait de libérer l’Égypte du colonialisme), renverse le roi Idriss, ferme les bases militaires US et britanniques, nationalise le pétrole et entreprend d’utiliser l’argent du pétrole pour donner une vie décente à tous les Libyens.

Aujourd’hui, pratiquement tous les Libyens, même immigrés, possèdent un logement, une voiture… Le niveau de vie est le plus élevé de toute l’Afrique. Éducation et soins de santé (y compris à l’étranger) sont gratuits, l’électricité aussi, l’essence et le pain ne coûtent quasiment rien. Chaque Libyen reçoit une allocation de 500 dinars (300€) par mois alors qu’on peut vivre décemment avec 300. Le gouvernement a lancé de grands projets pour industrialiser le pays et développer les emplois. 500.000 logement étaient en construction avant la guerre.

En 2007, la romancière camerounaise Calixthe Beyala confie au Figaro : « Je n’ai point rencontré d’homme affamé, mourant sur les trottoirs. Tout au contraire, j’ai été dans des hôpitaux gratuits, ultramodernes, où chaque citoyen avait accès aux soins ; j’ai rencontré des hommes heureux de me dire qu’à vingt-cinq ans, chacun d’entre eux avait automatiquement droit à un appartement climatisé avec eau et électricité. » On était donc à l’exact opposé de Ben Ali et Moubarak qui livraient les ressources de leurs pays aux compagnies étrangères et condamnaient leurs peuples à la pauvreté. (pp. 135-136)
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