Une guerre ne se décide pas à la dernière minute, mais après une analyse approfondie et de longs préparatifs stratégiques. Ensuite, si cette guerre avait vraiment été déclenchée par compassion humanitaire ou solidarité démocratique, il aurait fallu attaquer depuis longtemps le Bahreïn, le Yémen et toute une série de dictateurs arabes et africains ultra répressifs. Que non seulement les grandes puissances n’attaquent pas, mais protègent, arment, financent. Car ce sont de bons partenaires, dociles pour les multinationales.