Macron a raison : les premières victimes de l’effondrement du système scolaire, ce sont les pauvres ; oui, l’illettrisme est chez eux plus grand que chez les bourgeois ; les premières victimes de ce que l’on nomme la malbouffe, ce sont les pauvres, et non les bobos des beaux quartiers ; les premières victimes des maladies liées à l’alcoolisme, au tabagisme, à la mauvaise alimentation, ceux qui meurent plus vite, ce sont les pauvres et non les bien-nourris des centres-villes ; les premières victimes des plans sociaux, oui, ce sont les femmes, ce sont aussi ceux qui ne savent pas lire et qui, de ce fait, n’ont pas de permis de conduire.