Ce qui m’émut plus que les larmes de Flaubert et de Dumas, plus que le lyrisme de Hugo, ce fut la présence et le chagrin des petites gens de la commune et des métayers : les hommes, le regard bas, leur chapeau sur le ventre, les femmes vêtues de noir, agenouillées sur le sol humide, leur chapelet à la main, priant sous leur ample capuchon, pour la « bonne dame de Nohant ». Des gens qui la connaissaient et qui l’aimaient. Des proches qu’elle ne traita jamais comme des êtres inférieurs et des esclaves.