Devant toute naissance,les lois,souvent,hésitent entre le droit du sang et celui du sol,comme si elles distinguaient mal ce creux-là,cette césure-là,où divergent la terre et la chair.À l’inverse,le droit lui-même naîtrait-il,comme nous,de ce lieu d’enracinement où se rejoignent la vie et le sol,de ce milieu entre Bio et gée,comme s’il commençait d’installer le petit d’humain sur Terre?