« Si je savais ne pouvoir être publié, je n’écrirais rien. […] Oui, la vocation naturelle, irrépressible, du livre est centrifuge. Il est fait pour être publié, diffusé, lancé, acheté, lu. La fameuse tour d’ivoire de l’écrivain est en vérité une tour de lancement. On en revient toujours au lecteur, comme à l’indispensable collaborateur de l’écrivain. […] Un livre écrit, mais non lu, n’existe pas pleinement. » (p. 12)