Quelquefois pour attenter à la liberté, le prince attend le moment d'une crise alarmante qu'il a préparée : alors sous prétexte de pourvoir au salut de l'Etat, il propose des expédients désastreux qu'il couvre du voile de la nécessité, de l'urgence des circonstances, du malheur des temps ;
il vante la pureté de ses intentions, il fait sonner les grands mots d'amour du bien public, il affiche les soins de son amour paternel.
" Les Chaînes de l'esclavage" Marat 1774