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Critiques de Michel Wieviorka (17)
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La Dernière Histoire juive: Âge d'or et déclin d..

Ce livre m 'a fait beaucoup rire alors que je suis Bretonne Catholique.



Michel Wieviorka va chercher les clichés, les sujets qui fâchent pour nous l'expliquer.

Il nous montre la situation en France et au Etat unis pour cette communauté .

Le livre aborde le sujet de l'antisémitisme ainsi que sa monter depuis les année 2000 aux Etat Unis et en France.



Une chose m' a interpellé que fait remarquer l'auteur c'est aucune histoire Juive se déroule en Israel.



Cette lecture m'a fait comprendre pourquoi nous en sommes dans cette situation aujourd'hui.

Il n' a pas de prise de position, ni de proposition pour changer les choses.



Merci aux médias, aux libraires pour nous apporter de la pluralité dans nos vies.
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La Dernière Histoire juive: Âge d'or et déclin d..

Qu'est-ce qu'une histoire juive?

Essayons.

Une histoire juive c'est un court récit, dont les ou les protagonistes sont juifs. Ce bref récit, presque aphoristique prend souvent la forme d'une conversation, ou d'un dialogue, le questionnement et l'usage de l'ambiguïté du langage y sont fréquemment présents. Dans l'histoire juive, l'absurde, le non sens apparent ,sont souvent présents, et concourrent à l'effet humoristique.Lhistoire juive se caractérise par l'humour, dans le sens d'auto dérision.Lhistoire juive fait souvent l'effetd'un antidote à la souffrance ou au malheur dans lesquelle elle plonge ses racines. C'est une forme simple de l'élégance. L'histoire juive, dans ses développements et à son apogée, ne s'adresse pas qu'aux seuls juifs, même s'ils sont souvent plus à même d'en saisir le sel. Elle s'ouvre en s'adressant aussi, avec bienveillance, aux non-juifs, comme on invite un nouveau voisin à la veillée.Elle fait le pari de perpétuer une identité qui n'est pas mise en danger par la rencontre avec l'Autre, mais qui au contraire s'en nourrit, et nourrit cet Autre aussi bien. Elle est, à son apogée, le ferment de l'intégration, qui n'est pas l'assimilation, mais la conscience d'une culture qui n'a pas peur des principes universels, ni de l'altérité.

Michel Wieviorka, français juif, dont la famille immigra de Pologne, sociologue, choisit de suivre et détailler les aléas de la fortune puis du déclin de l'histoire juive dans des pays occidentaux tels que les USA et la France, les deux pays qui comptent le nombre de juifs le plus élevé (et cependant tres faible, rapporté à la population totale de ces deux pays,) afin d'analyser, derrière cette évolution du patage , les différents changements internes et externes qui ont amené à une inversion des points de vue quant à la place des juifs dans la société contemporaine. Il analyse tres finement le déplacement identique de la perception et de la désignation des victimes et des oppresseurs, au sein de deux sociétés tres différentes car régies par des principes tres différents le communautarisme parfois exacerbé et la cancel culture aux USA, le principe d'égalité républicaine des citoyens venant recouvrir les différences culturelles religieuses et communautaire dans la république française, complétée par la séparation des églises et de l'état,et la laïcité. Dans le cas des juifs, la decouverte de l'ampleur de la Shoah, toutes les reconnaissances et célébrations, conjuguées avec les effets économiques des Trentes Glorieuses ont permis ce que l'auteur nomme l'apogée des histoires juives, dont le sens pouvait etre partagé par les non juifs.Cet effet ira décroissant à partir du moment où les luttes d'autres minorités opprimées viendront déloger les juifs d'une position victimaire ne correspondant plus exactement, dans l'imaginaire collectif, à la situation tant économique que sociale des juifs, notamment aux USA, principal soutien de l'Etat d'Israël, lui même classé dans le camp des oppresseurs colonialistes. Entre la diaspora et l'état d'Israël, les tensions ou les dissensions prennent une place d'autant plus importante que la figure de David et Goliath s'est inversée apres la victoire d'Israël contre ses voisins, de meme que l'image de la victime a changé de camp. Est-ce la fin des histoires juives, c'est à dire d'un récit où le juif peut narrer sa propre tragédie en l'inversant par le rire qu'il fait partager au non juif? Et au non juif non antisémite? Car la caricature de l'histoire juive, c'est l'histoire antisémite, où le juif est toujours "celui qui s'en tire toujours le mieux" et toujours au détriment du non juif. Cette question, cruciale pour l'avenir au Proche Orient, mais aussi, certainement, pour les sociétés occidentales, cette question reste pour le moment ouverte. Je recommande la lecture de ce livre à quiconque veut réfléchir aux polarisations actuelles d'opinions entre le Proche Orient et l'Occident, et se départir autant que faire se peut de tout aveuglement idéologique. Un grand merci à l'éditeur Denoël ainsi qu'à Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage .
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Racisme, antisémitisme, antiracisme

Pour comprendre ce livret il faut connaître de contexte de son écriture. En février 2021, Mme Frédéric Vidal, ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a manifesté son inquiétude sur le "islamo-gauchisme" qui, selon elle, "gangrène" les Universités. du coup, elle a demandé une enquête, dans le sens sociologique, et un bilan de l'ensemble des recherches sur les aspects liés a ce sujet.



Il y a eu des nombreuses réactions dont il n'est pas utile de les rappeler ici. Michel Wieviorka, chercheur en sociologie et directeur des études à l'EHESS, travaille depuis plus de 30 ans sur les sujets du racisme, antiracisme et antisémitisme. Il est très certainement parmi les mieux placés en France pour faire le bilan de ces sujets. Il a fait sous la forme d'un rapport adressé à la Ministre et l'a publié sous la forme de ce livret de 75 pages.



Même si certains mots de la Ministre étaient pertinents, globalement il ne soutient pas son discours.



L'auteur, en guise d'introduction, rapporte quelques situations où il a été la cible de pressions, voire intimidations, de la part de certains élèves - j'ai recopié une dans les citations. La présidence de l'EHESS, selon lui, reste silencieuse. Même si ces actes sont moins graves que ceux de Science Po Grenoble où des enseignants ont dû être mis sous protection policière par crainte qu'ils puissent avoir le même sort que Samuel Paty (voir la presse du mois de mars 2021), ces actes répétés finissent par porter préjudice aux activités de l'enseignant. Ils constituent une claire démonstration de l'incivilité des élèves. le silence de la présidence me semble grave puisqu'il bafoue et brise l'autorité d'un chercheur expérimenté et de compétence reconnue internationalement.



Mais l'important du rapport concerne la suite, la recherche. Il dresse un inventaire des recherches sur le racisme, antiracisme, antisémitisme, post-colonialisme, identitaires, ... bref, sur l'ensemble des thèmes en rapport.



Il indique que la recherche sur ces thèmes est pertinente, elle existe et doit continuer et même augmenter. Mais il mentionne que ces recherches ne sont pas généralisables au niveau mondial puisque les différents pays n'ont pas la même histoire sociale. Il précise le cas des États-Unis et les pays de l'Amérique Latine, sûrement par l'état des recherches à ces endroits qu'il montre connaître très bien. Si les résultats de la recherche locale en France et ailleurs sont sûrement différents, il est aussi important d'étudier leurs liaisons.



La lecture de son rapport confirme l'impression que l'on peut avoir de l'extérieur : même dans la recherche ce sont des sujets où même les chercheurs peuvent être assez polarisés. Avec certains interlocuteurs « de plus en plus difficile de communiquer, tant il faut ou bien se plier ici à des catégories faisant système et dessinant un espace plutôt refermé lui-même, ou bien renoncer à échanger ». Il cite l'exemple extrême des adeptes du PIR (Parti des Indigènes de la République).  Il critique certaines positions universalistes excessivement abstraites ignorant les réalités sociales et culturelles.



Il alerte sur la confusion qui peut exister, et qui existe, entre "débat public" et "débat scientifique" sous peine de perdre l'objectivité de la recherche. Même s'il considère qu'il s'agit d'une minorité, ce sont souvent des militants qui ont une plus grande visibilité dans l'espace public et ce sont, donc, des influenceurs.



Finalement, comme d'autres, il défend le domaine de la recherche comme un domaine de liberté de réflexion et d'expression qui n'a pas à être réglementé par l'État.



Finalement, c'est un contenu pragmatique qui s'il pointe les dérives qui existent, effectivement, il défend aussi l'intérêt de continuer et même encourager les recherches dans ces domaines.



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Antiracistes

Vraiment très intéressant et bien construit.

Cet ouvrage collectif est un ensemble de chapitres écrits par différents auteurs et autrices, spécialistes dans différentes disciplines et thématiques (Histoire, sociologie, droit, philosophie, etc.). Il traite du racisme et de l'antisémitisme de manière à la fois globale et détaillée.

C'est vraiment un très bon livre sur le sujet.
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Foi et savoir

Qu'est-ce que la religion pour Derrida ? La lecture de ce bouquin ne permet bien évidemment pas de répondre à cette question. Elle empêche même sans doute que l'on puisse penser que cette question a une réponse. Il y a dans l'écriture de Derrida une prudence extrême, car chaque mot a son importance, et elle est décisive. Esquissons cependant deux ou trois pistes de compréhension de la question, évoquons trois ou quatre idées intéressantes (bien que sans doute réduites ici à des banalités).



Tout d'abord, Derrida définit (il aurait sans doute horreur de ce terme) les deux sources de la religion, le sacré (ou l'intact, l'indemne, le sauf, l'immun, heilig, holly, Derrida reproduit à chaque fois la liste afin peut-être de montrer que l'on ne peut pas réduire les concepts à une seule expression) et la foi (la croyance, la fiduciarité). Il montre également, et en cela il réconcilie peut-être philosophie et religion, que tout savoir suppose une foi, c'est-à-dire, pour simplifier peut-être trop, que je ne sais que ce que je crois que je sais. Il montre aussi que l'on ne peut penser la religion et son rapport au monde aujourd'hui que de l'intérieur d'une tradition, que toute pensée aujourd'hui demeure chrétienne et latine, à tel point que notre époque ne serait pas celle de la sécularisation mais celle de la mondialatinisation.



Thèse intéressante, dans la mesure où elle s'intéresse à la religion chrétienne non en tant qu'institution à la peine mais en tant que mode de fonctionnement de la pensée. Cette idée est reprise à propos du pardon, qui, pour Derrida, ne peut être que gratuit, sans la moindre fonction politique ou psychologique et sans la moindre compréhension et excuse de l'acte pardonné, bien au contraire : "le pardon pardonne seulement l'impardonnable". En pensant cela, Derrida me semble fondamentalement chrétien. Le pardon est une folie, comme l'amour (dont il est sans doute - j'extrapole - une des composantes) tel qu'il est défini par la tradition chrétienne (Saint Augustin : "Aime et fais ce que tu veux"). Le problème de l'amour chrétien et du pardon chrétien, par la même occasion, c'est qu'il n'est pas pur. Si je pardonne, dans une optique chrétienne, c'est toujours dans le but d'obtenir le salut. Or le pardon derridien, plus beau parce plus pur et donc plus fou, suppose l'impossibilité du salut. Pardonner ne change rien. C'est un acte purement gratuit. Et cet acte change tout, bien entendu... C'est un acte religieux, puisqu'il est un acte indemne de toute fin extérieure à lui-même et donc sacré, tout en supposant la croyance de celui qui pardonne dans la possibilité d'un acte pourtant rationnellement impossible : pardonner l'impardonnable.



Lire Derrida après Onfray, ça complique les choses et ça relativise la séduction des propos de l'athéologue, qui se révèlent être, en comparaison avec la prudence de la prose derridienne, terriblement dogmatiques, aveuglément croyants.

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L'antisémitisme expliqué aux jeunes

L'antisémitisme expliqué aux jeunes poussera un peu plus nos petits pousses vers plus de stigmatisation envers les populations peu qualifiés, d'origines maghrébines.

Les juifs ne sont pas une population homogène mais un peuple comme les autres avec ses particularismes.

Le caractère "singulier" de ce racisme ne donne en rien les clefs pour le combattre au contraire il favorise même le développement de cette forme de racisme.

Les amalgames entre antisionisme et antisémitisme, ou même entre révisionnisme et négationnisme sont pour le moins dangereux.

Un livre à ne pas conseiller pour nos enfants.
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La Dernière Histoire juive: Âge d'or et déclin d..

Très intéressant, ce n'est pas le 1er livre sur l'humour juif que lis, et c'est toujours un plaisir de se plonger dans ce genre d'essai.



Ce récit mêle souvenirs d'enfance, Histoire, sociologie, c'est une lecture accessible pour tous et toutes.

Ce que j'aime avec ce style de livre c'est qu'on a l'impression d'être un peu moins bête en le refermant, on se lance dans certaines réflexions, on se pose des questions, on doute. c'est toujours enrichissant.



Pour les fans d'humour absurde, un peu d'humour noir et aimant un peu les sarcasmes.







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Foi et savoir

Il s’agit ici de parler de religion et de pardon, dans un esprit de distance respectueuse dont le τόπος, parallèle à son sujet, est l’abstraction...

L’ensemble de cette brillante réflexion, balançant d’un concept inassignable à l’autre, est une provocation, presque édifiante, à la pensée.

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Foi et savoir

Variations sur Foi et Savoir :
Lien : http://didier-moulinier.over..
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L'antisémitisme expliqué aux jeunes

J'ai lu ce petit livre de manière épisodique, entrecoupé d'autres lectures (mais entièrement). Il est très facile d'accès et fait finalement un tour d'horizon assez complet sur la question, même si l'aspect historique est très résumé.

J'ai appris des choses, notamment la distinction faite entre l'antijudaïsme (haine des juifs en tant que communauté religieuse, notamment car "peuple déicide") et l'antisémitisme à proprement parler (haine des Juifs considérés comme une race nuisible à la société avec différentes accusations complotistes).

J'ai appris aussi qu'il y a eu des pogroms en Pologne lors du retour des rescapés des camps dans leur village pour récupérer leurs biens spolié, en particulier celui de Kielce le 4 juillet 1946 qui a fait 42 morts. Plus que jamais, en refermant cet ouvrage, les Juifs apparaissent comme les boucs émissaires par excellence, à toutes les époques, jugés injustement responsables des maux de la société...
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La Dernière Histoire juive: Âge d'or et déclin d..

Le titre du livre est pour moi un peu trompeur et prétexte ; car de l'humour juif il est moins question que de la place de la communauté Juive dans notre société et son évolution.

Le constat est sans appel: l'antisémitisme est malheureusement constant et omniprésent . Et l'humour reste une bouée de sauvetage géniale ....



Cette idée est brassée et rebrassée, ce qui alourdit la lecture, redondante souvent.....
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La Dernière Histoire juive: Âge d'or et déclin d..

Âge d'or et déclin de l'humour juif, dans "La Dernière Histoire juive" paru chez Denoël, Michel Wieviorka a sélectionné des histoires juives inédites ou peu connues, pour comprendre au-delà de l'humour juif, ce qu'est le monde juif.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Histoire du débarquement en Normandie

Beaucoup d'aspects sont abordés dans cet ouvrage. Diplomatique, économique, militaire, politique, social...

On apprend que le Jour J ne fut pas si meurtrier que ça. D'autant que le Cotentin et le bocage normand allait être terrible pour les Anglo-américains. Une bataille de fantassins qui fit des dégâts physique et psychique.

D'autres sujets nous rappellent que la réalité parfois a bien failli mettre en péril la préparation et le déroulement du D Day.





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Racisme, antisémitisme, antiracisme

Dans un texte bref en forme de rapport public, le sociologue Michel Wieviorka revient sur les mutations récentes du racisme et de l'antiracisme qui nourrissent désormais des controverses virulentes.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Racisme, antisémitisme, antiracisme

J'ai écouté Michel Wieviorka sur France Inter (émission l'Invité du week-end). J'ai été séduit par une grande clarté et une précision dans la définition des termes que nous entendons ou lisons dans les médias ces derniers mois. Après l'initiative (malheureuse) de notre ministre Frédérique Vidal, et les réactions multiples dans toutes les couches politiques et universitaires, il est indispensable de se poser et de savoir de quoi on parle. Ce petit essai (75 pages en petit format) permet d'y répondre .
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Racisme et xénophobie en Europe. Une comparai..

Les conceptions traditionnelles du racisme et de la xénophobie ne font pas suffisamment place aux besoins de reconnaissance qui traversent les sociétés contemporaines.

Puisant ses concepts dans différentes disciplinesdes sciences sociales,à l'aide d'exemples tirés de l'histoire de l'Europe et des Etats Unis,Margarita Sanchez-Mazas montre en quoi en quoi la prise en compte des droits et de la dignité des personnes et des groupes constitue un enjeu démocratique fondamental.
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Neuf Lecons de Sociologie

Critique de Lauren Malka pour le Magazine Littéraire



À mesure que les thèmes des débats publics évoluent, que les réalités sociales, politiques et naturelles se transforment, les sciences sociales se redéfinissent. Le sociologue français Michel Wieviorka, spécialiste de la violence et des conflits, offre ici un état des lieux en neuf points des profondes mutations parallèles de la sociologie et du monde contemporain. L'auteur se confronte notamment, dans un chapitre très instructif, au thème du terrorisme, objet d'étude qui n'a fait son entrée que très récemment dans la recherche sociologique. S'appuyant sur les théories classiques, d'Auguste Comte à Max Weber, pour produire de nouveaux outils, la sociologie apparaît ici comme une science vivante, en constante redéfinition, qui n'élude aucune question sensible de la modernité.
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