Un jeune écrivain ne s’y trompe pas. Il se nomme Albert Camus et écrit dans le journal communisant Alger républicain : « Bernanos est un écrivain deux fois trahi. Si les hommes de droite le répudient pour avoir écrit que les assassinats de Franco lui soulevaient le coeur, les partis de gauche l’acclament quand il ne veut point l’être par eux. Car Bernanos est monarchiste […]. Il garde à la fois l’amour vrai du peuple et le dégoût des formes démocratiques. » Il faut donc respecter l’homme « tout entier », et ne pas tenter de l’« annexer ».