Sans lui donner de leçon de morale,ni brider sa fougue,ses parents lui avaient appris l'un avec des fleurs ,des plantes et des arbres,l'autre avec des fils de couleur que la beauté est harmonie,simplicité travail.Que la beauté est en soi une morale.Sa vie durant, elle appliquerait ces préceptes jamais énoncés ou alors ,seulement à travers des gestes. Odile aurait cette mémoire des gestes jusqu'au bout de ses vies. Ses mains ridées, tavelėes puis finalement gantées de vieillarde, sauraient toujours composer un bouquet ,assembler deux couleurs ,faire jouer l'ombre et la lumière dessiner une silhouette légère comme une flamme.