Chose étrange, dès que tu pris place dans le train, quelque chose te transperça : c'était lourd, c'était dense. Était-ce "ça", la liberté? Comme un glaive? Comme une seringue qui te contaminerait et ferait fuir tes peurs? Est-ce qu'il te pousserait des ailes aussi?
Dans les marches, en débarquant, tes pieds hésitent un instant, et c'est poussée par des corps muets que tu atterris, toute molle sur le sol dur. Et tout devient liquide : tes cils, ton pull, la zone délétère...
Je me souviens d'une voix, d'un brouillard, de narines noircies : la mort sur pause. Et de la honte en ouvrant à cet intrus. (Et si c'était Michel-Ange? Nous reculons un peu...)