« En ce temps-là [celui de son père], on pouvait, et parfois même il fallait effacer et nier ses origines : nouveau nom, nouvelle identité, nouvelle vie. On pouvait dissoudre le passé, puisque l'avenir était tout. Aujourd'hui, c'est l'inverse, notre pays a rétréci. Il n'y a plus d'avenir, juste des origines. » (p. 128)