Miguel Tanco

Un album tendre et qui sème la joie autour de lui.

Cela commence avec ses couleurs plutôt originales : jaune et bleu, en touches, en hachures, en traits plein de légèreté sur un fond blanc. C'est lumineux, éclatant.

Cet album a fait du bien à mon petit cœur. Les farfelus n'entrent pas dans le moule, les farfelus sont différents. Ils embrassent les arbres, ils dansent quand ils veulent, ils rassurent les chiens seuls, ils ont des tatouages et un grand cœur. Les phrases sont simples et trouvent échos dans les illustrations qui les accompagnent.

On devrait tous être un peu farfelus, et j'ose croire que nombreux sont ceux à déjà l'être.

Un joli album à mettre dans toutes les mains.

Un album tout simple, sans prétention qui permet une nouvelle fois de projeter un regard actuel sur les nouveaux papas, l'attente des enfants et les joies des relations partagées.

Chaque double-page illustrée et accompagnée d'une phrase, la lecture est ainsi rapide et permet des prolongements de réflexions, d'interprétations, de complicité.

Les illustrations ont un côté graphique "à la tati " et donne la légèreté à l'album. En cette période de fête des pères, une chouette lecture à partager en plus du traditionnel poème !
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Un coup d'oeil furtif sur la table de ma librairie préférée, et une seconde suffit pour que Les farfelus, le nouvel album sorti chez Les fourmis rouges, attise ma curiosité. Je l'ouvre, lit une page puis deux, et décide de garder la suite en surprise pour plus tard, repart avec le livre sous le bras – une petite merveille !



Les farfelus de l'espagnol Miguel Tanco, “prennent soin de toutes petites choses”, ici évitent de piétiner des fourmis, et là tiennent compagnie aux âmes esseulées. Ils aiment la nature, enlacent les arbres et parlent tendrement aux plantes. Ils n'ont pas peur de faire rire et se font même rire eux-mêmes.



Les personnages sont légers, presque vivants sous les traits simples et dynamiques de l'illustrateur. On rêve de danser avec eux, de se glisser derrière l'arbre pour l'entourer de nos bras avec le petit garçon, de prendre un autre chemin pour aller nous aussi nous poser dans un café. On entend siffler un air doux de Tati, cet oncle farfelu des années cinquante.



Un hymne à l'optimisme, à la tendresse, aux bonheurs quotidiens qui décrochent le sourire, à ces petites choses qui rendent la vie plus facile – une ode à la joie ! Que dire d'autres ? Si ce n'est merci, merci et encore merci pour cet album essentiel, véritable trésor, qui nous chuchote simplement, au creux de l'oreille, n'ayons pas peur d'être nous même, rions seuls quand cela nous chante et dansons dansons virevoltons faisons vivre notre âme d'enfant le temps d'une danse le temps d'une vie.



“Le monde aura toujours besoin de farfelus au coeur tendre…”



Merci Miguel Tanco, Merci les Fourmis Rouges, encore mille fois Merci !
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Mr Tigre le Magnifique est un catcheur hors pair mais il est terriblement timide. Il n'ose pas inviter la jeune femme dont il est amoureux.



C'est une lecture sympathique, sans que le texte ou l'histoire ne soit extraordinaire non plus. Les dessins me marqueront un peu plus.

Cet album réunit plusieurs instants de l'enfance, des petits plaisirs qui sont autant de douceurs à admirer pour les petits mais aussi pour les grands. Je crois que j'ai été encore plus éblouie que mon fils en découvrant chaque page.

Les traits comme les couleurs et les scénarios sont plein de douceur.

Les dessins sont sublimes.

Cet album est un baume, un remède au blues.

Je l'ai laissé en évidence depuis quelques semaines. Je m'y plonge pour une petite bouffée de tendresse de temps en temps.

Des personnages chiens. Le père et le fils. Ils regardent une galerie de portraits de leurs famille.



Le fils demande s'il sera aussi formidable qu'eux. Les exemples cités passent de héros en contre-héros. Les doubles pages montrent dans un deuxième temps un portrait puis une illustration nuancée sur la réussite.

La fin est carrément surprenante, un vrai contre-pied.



Cette histoire met en avant l'acceptation de soi et la transmission d'une confiance dans le devenir de son enfant. Le propos est de dire on t'aimera tel que tu seras.



J'ai beaucoup moins aimé le style des illustrations : du crayonné.

Sur le thème du catch, il y aura aussi "Mon père en slip" de Taï-Marc Le Thanh et Barroux (Gautier Languereau).

Vous connaissez?



Attention, voici M. Tigre le magnifique!

Star imbabattable du ring, du saut et de la prise phénoménale.

L'aventure nous mènera vers une celle plus personnelle, une fois sorti des projecteurs, des pressions et des attentes du public en tant que star très appréciée.



Sorti du studio, M. Tigre nous fera sourire, sorti du "Coup du lapin", du "Câlin fatal" et du " Saut du tigre", si proche de nous, promenant son chien dans les rues (sans se défaire de sa cagoule et parfois d'une façon extravagante).

Ses collègues le Griffe noire, Constrictor, Blob et Croquemintaine font-ils la même chose, vont-ils au marché, au cinéma, aux toilettes? Auront-ils eux aussi du mal à se défaire de leur rôle et de leur masque?

Nous les imaginerons chacun conservant son masque au quotidien (même dans leur bain).



Et derrière le masque?

C'est toute la question du héros: un héros est-il toujours "super" plutôt qu'ordinaire, même dans les choses simples de tous les jours?



Nous suivrons avec tendresse un M. Tigre qui semblera avoir du mal à s'imposer dans la vraie vie comme un citoyen ordinaire. On est qui quand on est comme tout le monde?

L'auteur Davide Cali usera toujours du filtre de l'humour pour nous raconter des petites histoires qui concerneront finalement un peu tout le monde, des gens simples et finalement avec lui sympathiques.

Une histoire qui parlera des différentes sphères populaires, celle du métier, celles de l'amitié, celle plus anonyme du quotidien parmi les gens.

Comment a t-on envie d'être aimé et de s'aimer?

Intéressant sur l'exercice extraordinaire et parfois difficile d'être juste soi.

Que vous manquera t-il M. Le Magnifique pour rugir aussi dans la vraie?

Un titre qui donnera aussi du mordant pour les amateurs des émissions TV de catch masculin et féminin.

Un album touchant, sensible et empreint d’une légèreté toute poétique qui rend hommage à toutes les personnes « au cœur tendre ».
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Dans la famille de l'héroïne, tout le monde a une passion, à l'école aussi les enfants ont des activités éclectiques mais elle ce qu'elle adore, ce sont les maths !

Elle s'amuse à les débusquer un peu partout autour d'elle, c'est sa façon de voir le monde. Pour certains, cela passe par la musique, d'autres le sport, d'autres encore la nature...



Album surprenant et original par son thème.

Le texte est simple et poétique et amène le lecteur à apprivoiser le monde avec un regard scientifique.



Les illustrations pastels sont épurées mais très évocatrices, elle sont d'une grande richesse.



le cahier final est un petit plus qui donne du sens à ce regard mathématique.

Qu'est ce que c'est, au juste, un farfelu au coeur tendre? Ce sont ces gens là, vous savez, ceux qui embrassent les arbres, qui dansent quand ils en ont envie, ceux qui choisissent toujours l'autre chemin. Ils ont en commun leur singularité.
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On peut avoir un penchant pour la musique, pour le dessin ou pour la cuisine. Mais quand on a la passion des maths, ça peut être plus difficile à comprendre !

Pourtant, les maths servent tous les jours : une figure géométrique dans l'aire de jeu, un cercle formé par un caillou lancé dans l'eau... Le monde apparaît alors d'une manière complètement différente !



Ayant un fils de 8 ans préférant les maths plutôt que le français, je me suis dit que cet album allait lui plaire. Ça a été le cas ! Par contre, sa petite sœur de 4 ans n'a pas aimé, car trop compliqué pour elle je pense...



Le texte est simple, mais précis. Nous avons également beaucoup aimé le petit carnet à la fin de l'album, où on peut approfondir les différentes notions abordées.



On a aimé suivre cette petite fille qui débusque les mathématiques partout autour d'elle : dans une aire de jeux, un lac, un jeu de construction, une trajectoire... mais surtout qui assume sa passion !
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« Toutes petites histoires » est un très bel objet livre qui a été particulièrement soigné par la maison d'édition. C'est un livre cartonné au format à l 'italienne avec un dos en tissu.

Cet album relate plusieurs petites histoires sans texte et reprend les codes de la bande-dessinée : elles sont composées d'une à trois vignettes. Un titre est donné pour chaque double page qui comporte deux histoires sur le même thème. Parfois ces strips se répondent ou proposent deux points de vue différents. Chaque histoire met en scène des enfants dans des situations humoristiques. Les divers scénarios relatent l'enfance avec brio. Les dessins sont drôles, tendres et sensibles.

J'ai aimé la finesse et l'originalité du travail de l'auteur. Il y est question de colonie de vacances, de promenades, d'amitié, du temps qui passe, des jeux, d’ennui, d'attente, de rêves et de disputes mais aussi de la rentrée scolaire et d'aventures. Certains titres sont bien trouvés et un brin poétique : Le temps suspendu, Un moment à soi, Promenades enchantées ou La vie est une aventure.



C'est un album que le lecteur savoure, le sourire aux lèvres. Certains des strips m'ont particulièrement plu pour leur humour ou pour leur beauté, notamment « La grande évasion » ou l'on voit un enfant confortablement installé avec son oreiller, un livre dans les mains devant une grande bibliothèque, sur la page de droite une fillette sur son vélo qui file à travers champ.

J'ai ri devant « Le suspect idéal », un enfant est devant un vase cassé, de son doigt il accuse son petit frère qui lui pointe son doigt vers le chat.

Sur la page de droite, un enfant en pyjama éclaire de sa lampe de poche un crocodile en train de manger des gâteaux dans la cuisine.

Enfin « C'est la rentrée » parlera à tout le monde, sur la page de gauche une petite fille fait des pirouettes à l'idée de retourner à l'école mais le jour J, elle tire son son cartable la tête baissée et ne semble plus très en joie. A l'opposé, un petit garçon traîne des pieds en se rendant à l'école mais arrivé devant l'établissement il court pour rejoindre ses copains qui l'attendent.



Les illustrations de l'auteur sont colorées, lumineuses et expressives. Beaucoup de joie et de douceur se dégagent de ces aquarelles. Cet album de Miguel Tanco m'a fait penser au travail de François Ravard qui croque la Bretagne avec la même malice.

« Toutes petites histoires » est un magnifique album sur l'enfance qui parlera aux petits mais aussi aux grands en leur rappelant de nombreux souvenirs.

Coup de cœur !



Cet album sans texte est un régal de poésie !



C’est fou ce que quelques illustrations peuvent nous raconter, nous faire nous remémorer, nous faire ressentir…



Une page, un titre, une illustration et c’est parti pour un grand voyage !

C’est toute la magie de l’enfance, la liberté, le pouvoir de l’imagination, le plaisir des bonheurs simples que l’on retrouve entre ces pages.



Qui n’a pas sauté sur les lignes blanches du passage piéton en imaginant que de féroces crocodiles ouvraient grand la gueule pour nous croquer si nous dépassions un peu ?

Construit un château de sable en pensant qu’il s’agissait là d’un formidable rempart contre les vagues ?

Sauté dans les flaques de pluie ou imaginé vivre mille aventures avec un livre ou un doudou ?



Chacune de ces pages m’a fait sourire, m’a rappelé tous ces bonheurs simples de quand j’étais enfant.



Pas de texte, donc on imagine ce que l’on veut mais les illustrations vont parler à tous les enfants, même - surtout peut-être - à celui qui est encore au fond de nous.



Je ne me lasse pas de feuilleter les pages, de déguster les illustrations comme des bonbons.

C’est une explosion de couleurs, de rires d’enfants, de moments de vie qui ressemblent à de petits riens mais qui font tout.



J’ai adoré cet album tendre, poétique et coloré.



A découvrir dès 3 ans.
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Ce qui m'a attirée dans cet album "Toutes petites histoires" que l'auteur illustrateur Miguel Tanco publie aujourd'hui chez Grasset Jeunesse, c'est son format. Rectangulaire, à l'image d'un écran qui se déploie pour nous faire vivre mille aventures, mille sensations, mille découvertes.



Et puis son illustration tout en douceur, tendresse et naïveté. Un enfant qui lit invite à lire, à imaginer, à rêver, à créer.



Et c'est bien ce que l'auteur propose aux enfants de faire dès qu'on ouvre ce superbe album riche de promesses. Sur chaque double page, un titre, un thème et deux façons de l'envisager. Comme un échange, un dialogue, deux perspectives, reflet l'une de l'autre. Aucun texte supplémentaire, seules les illustrations parlent, racontent l'histoire qu'on veut bien leur prêter ou celle qu'on se laisse à imaginer, à raconter.



Cet album, c'est une merveilleuse occasion de parler avec nos enfants à partir de 3 ou 4 ans. Une invitation à se confier, à envisager des possibles, à dire, à inventer. Et si?



Cet album, c'est un petit bijou à partager comme autant d'instants de complicité. Et ç'eut été bien dommage de laisser ces "petites histoires" imaginées par Miguel Tanco pendant le premier confinement se perdre dans les profondeurs de la toile Internet.



Un grand Merci donc à Grasset Jeunesse pour cette heureuse publication.

Un album original, avec une incroyable galerie d’hommes musclés au cœur tendre.
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Des illustrations aussi spectaculaires que le format de l'album ... Dommage que le texte ne soit pas à la hauteur ... Et puis je m’interroge sur le public visé et le message que veut transmettre cet album qui met en valeur une grande métropole à l'américaine, la foule, le bruit, le trafic saturé ...

Devant la galerie de portraits, Papa Chien raconte à son fils les exploits passés des membres de la famille. Enfin, exploits selon les dires de Papa car la vérité est peut-être différente… Ces ancêtres illustres inquiètent le fils : que va-t-il devenir lui ? sera-t-il à la hauteur ? Papa le rassure : quoi qu’il fasse, il sera formidable !



Un album drôle et original sur l’héritage et l’acceptation de soi. Chaque portrait se déplie pour laisser place à une grande illustration qui contredit avec humour les dires du père. Le message véhiculé (acceptation de soi et de l’autre, choisir qui et ce qu’on veut être) est positif et repose sur une chute rigolote et inattendue

Les illustrations tricolores et au trait fin de Miguel Tanco donnent à voir avec simplicité et justesse chaque genre de farfelu.



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"Ils peuvent rêver les yeux grands ouverts.



Ils se réjouissent du bonheur des autres.



Le monde aura toujours besoin de farfelus au coeur tendre..."







Voici ce que dit l'album de Miguel Tanco consacré aux farfelus.



Mais sont-ils si décalés que cela?







Nous pourrions chercher le détail dans une excentricité esthétique, vestimentaire mais la définition contée par l'auteur est plus fine, elle met l'accent sur le coeur mis dans chaque action, sans retenue, la spontanéïté et évidement, parfois, le petit grain de folie douce.







Les farfelus de cette énumération embrassent les choses, que l'on oublie, celle que l'on n'embrasse habituellement pas, comme les arbres, ils les serrent très forts, les farfelus embrassent la vie.



Nous sourions devant celui qui laisse le passage aux fourmis.







Ils aiment faire rire et parfois sans le vouloir.



Ils empruntent les chemins insolites, découvrent, les farfelus sont en définitive des gens curieux.



Vous serez vous-mêmes curieux de découvrir si vous faites parti de la tribu des farfelus.







Les farfelus peuvent être des enfants mais nous constatons beaucoup d'adultes qui le sont restés entre ses pages.



C'est un album jouissant d'une goutte de fantaisie dans un bain de fraîcheur.



Et c'est agréable.



C'est à découvrir.

Un album sans texte - ou si peu - sur l'insouciance de l'enfance.

Seul un titre par double page vient titiller le lecteur.

La double page est construite en miroir, en résonance ou en double point de vue.



Les pages peuvent contenir 1 image pleine page ou 3 cartouches façon comic strip.



Certaines sont apaisantes, d'autres jubilatoires ou pétillantes.



Ces historiettes sont un concentré de petits bonheurs, une immersion dans l'imaginaire de l'enfance. Il s'en dégage une joie de vivre communicative !



A savourer en primaire et au collège.
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