Ce volume situé dans l’univers de Warhammer 40K pourrait s’intituler fracture et mensonges et doit se lire dans la continuité du « Retour des anges » . Le livre comme les Dark Angels eux-mêmes est scindé en deux avec comme personnages principaux les deux amis Nemiel et Zahariel : un arc narratif voit Nemiel aux côtés de son primarque lutter pour empêcher le traître Horus de s’emparer de machines de guerre surpuissantes. L’autre se passe sur Caliban où Zahariel aux côtés de Luther voit se développer les germes de la future trahison. Intrigue complexe et récit un peu lent et bavard (surtout la partie sur Caliban) .
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Suite des aventures de l’affreux Nagash , meneur déchu de la danse macabre. Le livre suit en parallèle deux arcs narratifs : l’un qui raconte le retour de Nagash après sa défaite .On le voit peu à peu passer du stade de déchet (in)humain , clochard du désert, à l’accession au trône d’un début de royaume . Et cela par la grâce de sa découverte des pouvoirs de la verte « malepierre » . Par ailleurs on assiste dans la puissante cité de Lahmia à une sorte de sanglant « Me too » qui amène au pouvoir et à l’immortalité la reine Néfarata moyennant sa transformation en vampire . Sang rouge et pierre verte , on sent venir comme un conflit.
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Et ça continue , encore et encore … Malus le traîtrissime recueille les objets magiques (rien moins que l’arme supposée du Dieu du meurtre !) pour son démon interne et moissonne les vies autour de lui ,en particulier celles de sa famille (un frangin de plus au tableau de chasse) .L’arbre généalogique subit une taille sévère. L’emprise du démon transforme le héros en superman et zombi alternativement. Ce volume offre un aperçu des mœurs ecclésiastiques chez les elfes noirs c’est du Borgia puissance mille. Tout de même cela devient un peu trop répétitif.
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J’avais trop de lu de livres « gentils » . Du coup , j’ai repris ce premier tome de la saga « Malus Darkblade » .Vu que ça se passe dans le monde médiéval-fantastique de Warhammer et chez les Elfes Noirs , pas de bisounours en vue ! Certes le trait est un peu forcé ,on est dans la surenchère de la méchanceté culturelle et de la trahison traditionnelle. Mais les aventures de Malus le bien nommé se laissent lire : à noter que ce personnage est le roi des victoires à la Pyrrhus : certes il gagne mais il perd systématiquement , du genre je me donne un mal fou pour récupérer une source de pouvoir mais je me fais posséder par un démon sardonique ! C'est du travail de pro ,Dan Abnett et Mike Lee sont de vieux routiers du genre.
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Sept nouvelles situées dans l'univers de Warhammer 40K . Elles concernent des chapitres variés(Custodiens,Space Wolves,Word Bearers,Soeurs de Bataille,Dark Angels,World Eaters) et sont toutes plus ou moins en rapport avec le basculement de la trahison d'Horus. Un des thèmes majeurs concerne la querelle autour du culte de l'Empereur et son aspect séculier ou religieux . En particulier l'avant- dernière nouvelle (La dernière église) qui met en scène l'empereur lui-même .Un recueil de qualité.
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Nouvel épisode de la saga du Roi des squelettes de plus en plus destroy et de plus en plus nocif . En quête de sa puissance perdue il se fait chercheur de malepierre mais se heurte à un adversaire inattendu : les Skavens , rats mutants qui lui disputent les ressources « l’or vert » maléfique. Fi des rats quand on a subjugué des empires ! Mais il sont sournois , rusés , et très très nombreux . D’où festival de combats , traîtrises et coup fourrés. Dans un deuxième arc narratif on continue à découvrir la transformation de Lahmia en gynocratie vampirique et c’est moins amusant.
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Relu ce volume initial de la trilogie consacrée à Naggash dans la série « L’âge des légendes » dans l’univers Warhammer. Une structure pyramidale (qui s’impose) nous décrit parallèlement l’ascension du nécromancien puis sa chute . Du Capitole à la Roche Tarpéienne version Egypte antique matinée de magie. Cela donne , dans ce copieux volume(presque 500 pages en poche) une description approfondie et pittoresque de civilisations exotiques , d’êtres et d’armes originales (Sphinx , Ubashi, scorpions mécaniques) , de mœurs colorées (pour les joueurs voir figurines) . Vision aussi des pratiques nécromantiques . Nombreux affrontements armés entre la chair et l’os. Magie très noire ( j’aime bien les déplacements de Naggash par Air-scarabée).
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Deuxième volume de la saga De Malus Darkblade le traîtrissime elfe noir. Cette aventure est maritime , mais , comme un peu s’y attendre avec ce loustic , c’est une mer de sang. Outre la recherche d’artefacts magiques pour son démon embarqué il continue à régler ses affaires de famille ( « Famille je vous hais » est un doux euphémisme). J’aime beaucoup le personnage d’Hauclir qui apporte une note humoristique et caustique dans cette sombre empoignade .
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Fin (provisoire ?) de la saga du Grand macabre . Pensant (à tort) avoir éliminé la menace Skaven (mais ces rats sont perfides) il lance sa « reconquista » létale sur son ancien royaume . Dans celui-ci Alcazzidar a réglé le compte de la vampiresse Néférata et se prépare à affronter Nagash . Mais peut -on vraiment s’opposer à une telle puissance de mort ? Un volume , un peu lent à démarrer mais qui finit en feu d’artifice.
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Tout comme Warhammer 40 000, Warhammer dit classique est une franchise gigantesque sur un large monde fantastique aux factions nombreuses et belliqueuses et d'une richesse à en dérouter plus d'un. Bien que je deviens de plus en plus érudite des faits et gestes de l'Imperium ainsi que de ses ennemis, je le suis guère toutefois pour Warhammer Fantasy. Cela ne m'a pas empêché de lire ce premier tome d'une trilogie singulière et qui bien que situé dans cet univers, pourrait paraître aux novices et non connaisseurs de ce macrocosme magique, pourrait tout à fait convenir puisqu'étant une trilogie de dark fantasy mâtiné d'orientalise avec l'originalité de nous présenter non pas un gentil héros devant sauver le monde mais au contraire un méchant qui le conquiert, un nécromancien de surcroit bien connu dans le lore de Warhammer Fantasy, Nagash le Grand Nécromancien. Autant dire que les prémices m'ont convaincues et que je me suis jetée à la lecture... à mes risques à périls.
Dans les larges terres désertiques de Nehekhara prospère une puissante civilisation dont les habitants descendent des dieux, une civilisation florissante aux rois éminents flanqués des Prêtres-Rois dont l'autorité sacrée est plus respectée que celle des dynastes et dont les armées invincibles remportent une foule de victoire sans jamais avoir connu une seule perte. Huit cités suprêmes rivalisent de pouvoirs dans ces Terres Bénites mais aucune n'égale la plus prestigieuse, Khemri la Cité Vivante, la plus ancienne et la la plus fastueuse de Nehekhara, ville de toutes les richesses d'où est originaire le roi fondateur de cet empire prodigieux, Settra le Magnifique. Mais les temps sont durs pour Khemri depuis que leur roi Khetep est mort en combat. Deux fils lui sont restés, son aîné Nagash le prêtre suprême et son cadet Thutep qui monte sur le trône : car les nehekhariens en échange du pacte divin offrent leurs premier-né au culte rituel tandis que les seconds fils deviennent roi. Mais Nagash convoite le trône, frustré et envieux du privilége de Thutep et de surcroit veut percer les secrets de la mort, désireux d'échapper à ses griffes car ne s'imaginant pas mourir. Grâce à ses acolytes et ses 'tuteurs' des prisonniers blafards à oreilles pointues versés aux arts sombres, il acquiert une magie noire dont il met à dessein et accède au trône. Deux siècle plus tard, les rois des autres cités sont décidés à anéantir cette abomination de la nature et aux dieux excédé des lourds tributs qu'il demande et horrifié de ses crimes mais Nagash se met en marche et lève une armée des morts pour dominer les Terres Bénites... les souverains et habitants de Nehekhara pourront-ils échapper au terrifiant nécromancien roi et à sa légion damnée qui ravage tout sur son passage ?
Premier tome de la trilogie de Mike Lee, connue chez les aficionados de Warhammer 40 000 pour ses nouvelles et le roman Les Anges Perdus dans l'Hérésie d'Horus, c'est une introduction époustouflante à un monde déroutant et à un 'protagoniste' des plus fascinant. Les nécromanciens sont des méchants bien classiques de la fantasy en général, souvent réduits à de simples sorciers vêtus de noir commandant à leurs esclaves fantômes et morts-vivants mais suivre l'avénement d'un des leurs est quelque chose de rare. Cette singularité est rejointe par le cadre fantasy très différente de nos royaumes médiévaux habituels puisque c'est un ersatz de l'Egypte antique qu'on y baigne, avec les noms à consonance egyptiennes qui déroutent par leurs complexité, les cités chacune investie d'une divinité poliade, les batailles se menant par des lances et des chars et surtout l'obsession de la mort et de l'immortalité très prégnante dans les croyances. Sans parler évidemment des pyramides et autres monuments qui serpentent le paysage, on est face à une civilisation intrigante qui change de nos poncifs. Ses personnages sont tout aussi intéressants à suivre, une bonne partie d'entre eux étant agès de plus un siècle dû au sang divin coulant dans leurs veines mais n'étant pas moins humains dans leurs ambitions et leurs désirs de conquérir la gloire, de vaincre le trépas où de sauver les siens. On peut juste regretter la faiblesse de personnalité de certains personnages, dont notamment la reine Neferem qui est parfois insipide malgré ses qualités royales.
Bien entendu c'est surtout Nagash qui attire l'attention, étant donné qu'il est le personnage principal. Point d'orphelins fermier découvrant qu'il est l'Elu et qui dans sa quête à sauver le monde découvre qu'il est le fils de roi, nous avons un fils royal dédié aux rites religieux qui cherche à devenir roi mais pas seulement des vivants, des morts aussi. C'est un homme ambitieux qui ne recule devant rien pour assouvir ses desseins et qui parvient à se hisser au pouvoir en tournant le dos aux vieilles conventions et traditions pour de noires innovations et de sombres méfaits. Ainsi il ne répugne point à apprendre de barbares sauvages leurs secrets magiques et ainsi les mettre à son profit. Barbares dont découvre très vite qu'ils sont des elfes noirs, qui transmettent à leur 'élève" leur sadisme et leur amoralité tout comme de faire boire à la femme dont il est épris l'elixir de vie contenant le sang de son fils qu'il vient de trucider pour qu'elle lui appartienne. Un personnage maléfique certes mais intelligent et rusé, taraudé par la peur de disparaître et la volonté de laisser une empreinte sur le monde fait qu'on peut tout de même s'identifier à lui tout comme sa détermination absolue à devenir un roi dominant et qui ne fléchit jamais dans toutes les circonstances.
L'une des facettes du roman qui peut destabiliser est que le roman alterne entre le présent où les rois combattent l'armée de Nagash et le passé avec les intrigues du jeune prêtre, ces alternations nous suscitent souvent des questions pas toujours résolues notamment pour les gestes de Nagash dans sa 'jeunesse' mais cette construction du récit est tout aussi originale à suivre.
Nécromancien et croyances mortuaires abondantes oblige, on a une foule de zombies sortant des tombes où se relevant dans le désert qui peuplent les pages, des zombies qui pour la plupart d'entre eux sont surtout des victimes forcés d'être assujetis à leur cruel maître qui est sans pitié envers ses futures recrues, y compris quand ce sont des femmes et des enfants. Résultat, les scènes de démembrements et de dechiquetements sont tout aussi légion, souvent avec des détails graphiques. Mais une autre catégorie de morts est tout aussi présent, et ce à notre surprise car on n'y s'attend pas en lisant le roman : les vampires. Nagash boit du sang tout comme ses compères dans ses rites comme pour ses plaisirs et l'Elixir de Vie en est composé pour renforcer les forces de ces démons, mais jamais le terme vampire n'apparaît une seule fois dans le roman, ce qui est un bel tour de force d'autant plus que s'ils sont pâles et immergent de leurs cercueils ils différent des stéréotypés comtes transylvaniens avec leurs capes rouges et leurs maniérés romantiques. Ils sont avant tout des créatures cauchemardesques aux dents pointus à la cruauté sans limites, mais ils sont rares toutefois, demeurant ainsi les maîtres des zombies qui sont plus nombreux.
En effet comme souligné, la violence et les gerbes d'hémoglobines sont au rendez-vous avec des scènes horrifiques comme cette pluie de sang transmettant une infâme maladie à ses porteurs, de victimes égorgés et/où qu'on arrache le coeur, où de nuées de scarabées dévorant les chairs des malheureux qu'elles ciblent. Mais heureusement que le roman ne verse pas dans de purs étalages primaires, nous donnant aussi d'impressionnante scènes solennelles dans les rites religieux et magiques ainsi que des machinations politiques ayant lieux pour amoindrir puis anéantir le roi nécromancien, révélant les tensions et relations belliqueuses entre les cités. Il y a surtout l'influence de la religion, les dieux dont si on ne les voient pas, leurs pouvoirs sur leurs protégés si, mais avec la venue de Nagash ils sont de plus en plus ignorés tant la puissance inégalé de Nagash les surpassent.
Quant au style de Mike Lee, sans être inoubliable, il est évocateur et tout empli de force, fluide et plaisant. Il conte cette histoire gothique et antique avec une bonne conviction.
En résumé, un très bon roman de fantasy avec plein d'énergie, de batailles et de magie, où on est entraîné avec dynamisme dans le parcours d'un grand méchant qui rehausse le statut du nécromancien victime de clichés avec un univers distinc bien construit. Je lirais bien volontiers la suite pour voir si Nagash parviendra à ses fins, j'en ai hâte !
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Un de mes héros préféré de warhammer et le premier livre de cet univers que j'ai lu. Les Chroniques de Malus Darkblade ont étaient pour moi une aventure à couper le souffle. J'ai découvert avec passion et avidité cet univers et ses personnages uniques et incroyables. Tout est très bien expliqué, décomplexé et on voit que les deux auteurs maîtrisent leur sujet à la perfection. Les aventures de Malus sont extrêmes, violentes et sanglantes mais il y a aussi cette petite touche d'humour et de force qui fait qu'on s'attache au personnage et qui nous donne envie de poursuivre l'aventure avec lui. Franchement je n'ai pas étais déçu un seul instant par ma lecture.
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Hamlet disait "quelque chose de pourrie au royaume du Danemark"
On peut dire la même chose de Caliban ...
Préambule à un désastre annoncé.
Le mal prend racine, à la racine du mal.
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