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Critiques de Mike Raicht (31)
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L'étoffe des légendes, tome 1

Une lecture à double sens, c’est original. S’y dégage une ambiance sombre. Le dessin m’a séduit, la couleur sépia donne un côté énigmatique à l'univers. Les personnages bons et méchants sont captivants. L’histoire rend le tout très intéressant.

Septembre 1944, Brooklyn. L’effroyable Croquemitaine kidnappe un enfant dans sa chambre. Pour sauver leur jeune garçon, des jouets vivants s’aventurent dans le monde d'Obscur, un monde cruel et cauchemardesque…Nos héros se lancent dans un combat impitoyable contre les armées du croquemitaine. Le chemin s'avère difficile.

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L'étoffe des légendes, tome 2 : La jungle

Suite des aventures : les jouets héroïques s'enfoncent dans l'Obscur toujours en quête du jeune garçon. Après la perte tragique du Colonel, après avoir chassé le Maire de la Marelle, Max, l'ours en peluche mène le groupe de jouets jusqu'au zoo en ruine… l'armée du Général les attendent.

Un plaisir de m'immerger dans cet univers, la psychologie les personnages-jouets est développée : loyauté, courage, trahison. Chacun a son petit secret. Golems, Monty le singe sont au rendez-vous. Très intéressant.

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L'étoffe des légendes, tome 2 : La jungle

L'ours, le canard, le cochon, la danseuse étoile, le boufon et la poupée indienne continuent leur périple dans le monde dangereux du croquemitaine. Après avoir perdu le valeureux soldat, ils continuent leurs combats. Leurs pas vont les mener dans un zoo abandonné. Dans cet endroit de terribles secrets sont tapis et pourraient bien leur être fatal.



Chaque recoin de l'univers du croquemitaine est dangereux. Nos valeureux jouets sont mis à rude épreuve mais aucun ne baisse les bras. Cette bd est vraiment un petit bijou graphique et ce jeu des couleurs sombres donnent corps et plus de relief à ces lieux inquiétants.
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L'étoffe des légendes, tome 2 : La jungle

Rappelez-vous, je présentais le premier tome de cette série il y a un an. Dans une chambre d’enfant, le Croquemitaine vient kidnapper un jeune garçon et l’emmène dans son monde, le royaume de l’Obscur. Les jouets du gamin s’organisent alors pour partir à sa recherche. Au début de ce second volume, après avoir fui la ville de la Marelle, Max l’ours en peluche et ses compagnons trouvent refuge dans un zoo abandonné. L’armée du Croquemitaine les rejoint bientôt et lance une féroce attaque. Grâce à l’intervention de Golems sortis de nulle part, la petite troupe échappe au massacre et se dirige vers la jungle, où un danger plus terrible encore les attend…



Incroyable série que ce comics digne des contes les plus noirs. Un monde dangereux, des jouets « humanisés » à la psychologie extrêmement travaillée, une violence sourde et un méchant terrifiant au possible forment un cocktail détonnant. Amour, amitié, non-dit, trahison… quelques révélations vont sérieusement changer la donne pour la petite troupe. Si le cochon a depuis longtemps vendu son âme au diable, Max dévoile un secret qui va faire voler en éclat la cohésion du groupe. Et pendant ce temps-là, l’enfant parvient à quitter sa geôle sordide et part à l’aveuglette dans le monde de l’Obscur. Totalement addictif, je vous dis !



Le dessin est quant à lui toujours aussi stupéfiant. De grandes cases aux tons sépia qui rappellent les gravures sur bois d’antan et un découpage dynamique à souhait, notamment pendant les scènes de bataille. Comme le premier, ce second volume conserve un format carré atypique au cartonnage épais et une entêtante odeur d’encre qui vous saute aux narines dès que vous le feuilletez.



J’espère vous avoir convaincu de jetez un œil à ce titre totalement inclassable qui mérite vraiment que l’on s’attarde sur son cas. De mon coté, j’attends déjà la suite avec impatience.
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L'étoffe des légendes, tome 1

1944. Brooklyn. Une nuit, un jeune garçon est enlevé par le croquemitaine. Ces jouets décident de lui porter secours. Une fois la porte du placard franchit, ils défient l'armée du croquemitaine, doivent dejouer les règles les plus fantasques du jeux de la marelle.



Le traitement du dessin et cette couleur du papier sont ce qui éveillé mon intérêt. L'histoire fait penser un peu à Toys story avec ces jouets qui s'animent une fois l'enfant parti. Un premier volet intéressant.
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L'étoffe des légendes, tome 1

Ça commence comme un cauchemar. Il fait nuit. Un enfant dort tranquillement dans sa chambre. Soudain, le placard s’ouvre. Des tentacules en sortent et saisissent l’enfant. Ce dernier est traîné sur le sol jusqu’au seuil de la porte où il disparaît. Une fois le silence revenu dans la pièce, les jouets du garçon quittent leur coffre et décident, après un court conciliabule, d’organiser une mission de sauvetage pour aller récupérer leur maître. Tous savent à quel point le risque est grand. C’est le Croquemitaine qui a kidnappé l’enfant et pour le retrouver, il va falloir se rendre dans son mystérieux royaume, l’Obscur. Une fois dans le monde du Croquemitaine, les jouets subissent une étrange transformation : l’ours en peluche devient un véritable ours brun, la poupée Pocahontas devient une princesse indienne, le colonel, un soldat de plomb, devient un vrai soldat, le canard en bois devient un vrai canard, etc. Une quête pleine de dangers et de rebondissements commence alors…



Un comics inclassable, à la frontière du conte et du récit fantastique. Bien sûr, ces jouets qui s’animent font penser à Toy Story. Mais on est loin du monde de Disney. L’univers est ici bien plus proche de celui de la série Fables avec le personnage du Croquemitaine (équivalent de l’Adversaire) et son mystérieux royaume sur lequel il règne en maître tout puissant. Malgré ces quelques points communs L’étoffe des légendes reste une œuvre originale. Les protagonistes ont chacun une vraie profondeur psychologique et les relations à l’intérieur du groupe sont très fouillées. Résultat, on découvre un récit riche et intense où sont abordées des notions telles que l’honneur, l’amitié ou la trahison. Avec le soupçon supplémentaire de violence et de cruauté propre aux contes, force est de constater que l’ensemble apparaît solidement charpenté. Sur la quatrième de couverture Brian K. Vaughan, auteur de Y le dernier homme, qualifie l’histoire de « sombrement merveilleuse ». Je n’aurais pas dit mieux.



La suite sur : http://litterature-a-blog.blogspot.com/2011/12/letoffe-des-legendes-t1-lobscur.html
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L'étoffe des légendes, tome 3 : Une histoire de..

Notre équipe de jouets est éparpillé entre trahison, blessures et disputes. Le bouffon décide de partir de son côté pour retrouver son amour perdu et part en direction des terres indiennes.

Pour survivre, il va falloir que chacun fasse un choix. En attendant, le garçon s'est échappé avec un autre enfant. Ils réussissent à trouver refuge dans un train. Pour eux aussi la fuite ne fait que commencer.



Je pensais que ce 3ème volet clôturait cette série et bien non. Les combats s'enchaînent, de nouveaux personnages arrivent mais peut de choses changent. À quand la suite ?
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L'étoffe des légendes, tome 1

Si votre enfant a une tendance à détruire ses jouets juste pour le plaisir, il se pourrait qu'en lisant "L'Étoffe des légendes" il change de comportement. Ben oui, ici, les jouets sont l'armée de l'enfant à qui ils appartiennent et le défende contre le croque-mitaine. Sympa hein ?

Par contre il y a un peu de violence parce que tout le monde se doute que le croque-mitaine ne se laisse pas faire. Ce comics est du coup peut-être plus adressé à l'enfant qui est en chaque adulte...



L'idée est donc très bonne mais le scénario un peu moins. Néanmoins, il s'agit du premier tome d'une saga, alors mon avis pourra être revu en découvrant la suite.



Je voudrais également dire que ce comics est appréciable en tant qu'objet. Une couverture rigide et brillante. Des pages épaisses. Un format proche du carré.

Et les dessins, eux, sont juste magnifiques. Jusque dans leurs détails. L'impression qu'un filtre sépia a été déposé sur chaque planche ne fait qu'accentuer la beauté du dessin.

Un régal pour les yeux.



Affaire à suivre...
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Zombie : La cavale des morts

C'est vrai qu'une lecture sur les zombies, cela ne fait pas très sérieux. C'est un peu comme si on voyait un vieux film d'horreur ou une mauvaise série Z. Je n'ai d'ailleurs jamais été un amateur du genre horrifique durant mon adolescence préférant de loin les films romantiques. Pourtant, je me suis déjà laissé convaincre pour regarder des films avec des zombies. Le meilleur d'ailleurs pour moi est celui de Dany Boyle à savoir 28 jours plus tard. Je crois que c'est le pire film que j'ai vu dans ma vie, je veux dire celui qui m'a vraiment foutu les chocottes.



Alors, pour une fois, je me suis laissé tenter par une série bd traitant des zombies pour un peu retrouver cette angoisse claustrophobique. Je dois dire que cette série est vraiment pas mal. Le dessin est très convaincant. Par contre, le scénario l'est beaucoup moins. Je peux encore accepter le premier retournement de situation qui est classique dans les prises d'otages. Cependant, le second me semble réellement tiré par les cheveux pour être crédible. J'ai toutefois passé un agréable moment de lecture et de divertissement.



En tout cas, tout cela m'a donné envie de lire d'autres séries traitant de ce phénomène à priori rigolo. Je ne suis pas pour autant un adolescent attardé !
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L'étoffe des légendes, tome 1

« Brooklyn, 1944. Un enfant est kidnappé par le Croquemitaine et entraîné dans un royaume mystérieux nommé L’Obscur. Les jouets du jeune garçon décident alors d’organiser une mission de sauvetage. Parvenus dans ce monde inconnu, ils subissent une étrange transformation : l’ours en peluche devient un animal féroce, le soldat de plomb un as de la stratégie militaire, le bouffon dans sa boîte un acrobate maniant parfaitement la hache… Au cours de cette périlleuse aventure, ils livreront un combat contre les armées du Croquemitaine afin de retrouver et secourir leur petit maître » (extrait du Quatrième de couverture).



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Beaucoup d’originalité dans l’univers de cette série même si le principe des jouets qui s’animent n’est pas nouveau ; les exemples sont nombreux à l’instar de Toy story, du Soldat rose ou, pour ne citer que des références du neuvième art : Joe l’aventure intérieure, Calvin & Hobbes, Herobear & the kid, Tigres et Nounours…



De l’originalité certes, mais un scénario discordant. Non pas qu’il s’essouffle – de nouveaux éléments narratifs sont régulièrement injectés dans le récit pour relancer l’intrigue – mais les propos des personnages sont souvent médiocres. L’exemple qui me vient immédiatement à l’esprit est le passage où Percy (le cochon-tirelire) est intimidé par le Croquemitaine. Si ce tête-à-tête de plusieurs pages est – à mon sens – un moment bénéfique à la construction de l’intrigue, il permet également aux auteurs de créer une réelle tension qui manquait jusque-là. A ce moment de la lecture, je me dis qu’enfin, les différentes pièces sont posées et que l’histoire va trouver son rythme.



Surgit alors « Le Colonel » (le soldat de plomb), inquiet de l’état de santé de son ami suite à la bataille qu’ils viennent de livrer contre les armées du Croquemitaine. Et qu’est-ce que le Colonel trouve à dire à l’ennemi ??



Ecarte-toi de Percy sale monstre. Dis-moi où est le garçon. Sinon gare



… Sinon gare !!!… No comment…



J’ai malheureusement d’autres griefs à formuler à l’égard du scénario. Tout d’abord, le fait que le groupe de personnages se construise sur de trop fragiles arguments. Exceptés le soldat de plomb et la princesse indienne, j’ai ressenti une nonchalance de la part des autres personnages et cela m’a déroutée. De plus, leurs propos sont trop politiquement trop corrects et cela étouffe la fougue qui aurait pourtant été nécessaire à cette épopée. Quant aux interactions entre les personnages, je les trouve également discordantes. Leurs témoignages mutuels d’amitié et d’encouragements sonnent faux, je les ai ressentis comme une forme excessive de flatterie ; cette impression est d’autant plus prégnante que les auteurs (Mike Raicht, Brian Smith) y recourent à plusieurs reprises. Dernier point sur la partie narrative : les monologues auraient mérités d’être plus concis, évitant ainsi au lecteur une démonstration de bravoure comme on en voit souvent dans les films américains à gros budget.



En somme côté narration : les éléments en présence sont trop maigres pour pouvoir matérialiser une ambiance, des sons…



Les teintes sépia des illustrations collent à merveille à l’ambiance de la scène introductive et aux quelques passages mettant en scène le jeune garçon dans un passé proche. Dans ces cas, ils servent le récit et aident le lecteur à ressentir la nostalgie du moment. En revanche, je n’ai pas trouvé que ce choix était opérant pour le reste de l’album. Il dessert les propos, donne l’impression que le spectacle est surjoué et rend cette quête pathétique.
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Wild Blue Yonder : Les Aventuriers du ciel

Le première surprise de ce très bon comic vient des dessins. Zach Howard a commencé à publier dans les années 2000 et n’a pas une biblio très fournie, hormis The cape sorti en France et doté d’une bonne réputation. Son style me fait penser à un mélange de Vatine et de Travis Charest (excusez du peu!). Avec sa propre originalité (notamment une étonnante utilisation des trames pour ombrer ses dessins, un peu comme dans les Manga), il propose un dessin très encré, parfois sales, au découpage serré et toujours très propre techniquement. J’adore! Son design des engins est de style post-apocalyptique type Mad-Max. On a vu plus inspiré concernant les engins, mais l’atmosphère générale de la BD est réussie et décrit un univers classique du genre, crasseux, à la fois technologique et bricolo. Les films de George Miller sont clairement la première inspiration de cet ouvrage qui met en opposition un groupe idéaliste (incarné par le formidable personnage de Cola, super-pilote éternelle optimiste dont la foi en l’homme est indestructible) et un autre, militarisé, hyper-hierarchisé derrière le Juge, chef nihiliste qui tente de réunir une élite devant recréer l’humanité avant l’élimination du reste de l’humanité… J’ai aimé outre la maîtrise graphique et la vraie personnalité de ce dessinateur, une cohérence et une implication dans un projet personnel, non issu d’une grosse machinerie.



Comme tous les post-apo la différence joue à peu de choses et ici à un relationnel original entre les personnages: le cœur de l’équipage de l’Aurore repose sur une famille (la mère commandante, le père ancien pilote et la fille, héroïne de l’histoire) confrontée aux nécessités militaires de la survie face aux attaques du Juge. Peut-on être mère quand tout un équipage compte sur vous? La fille pilote peut-elle vivre avec une mère qui refuse de se comporter comme telle? Peut-on encore avoir confiance en un étranger et croire en l’amour dans ce monde sans espoir? Wild Blue Yonder est un peu la BD que Vatine aurait dû faire depuis longtemps (au vu de ses nombreuses illustrations de ce style) et donc une surprise inespérée.



Les séquences d’action aériennes sont nombreuses et très bien menées, assez crasseuses et souvent barbares avec le génial personnage de Scram, sorte de furie indestructible équipée d’un Jetpack, sautant d’avion en navire volant, échappant aux balles et emmenant les têtes de ses adversaires avec sa hache… Le format one-shot en quelques 200 pages ne permet malheureusement pas de développer beaucoup plus les personnages, l’univers ou de prendre plus de temps dans les séquences aériennes. Mais les auteurs proposent néanmoins un remarquable équilibre entre les scènes de dialogues, les intérieurs métalliques des navires et les plans larges aériens. Avec comme petite cerise qui semble anodine mais apporte une touche d’humanité, un cœur à cet album: le chien aviateur (que le dessinateur explique être inspiré de son propre chien disparu). Un toutou craquant qui fait de ce comic indépendant une œuvre efficace et touchante, une belle respiration dans la BD américaine.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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L'étoffe des légendes, tome 3 : Une histoire de..

À force d'admirer les dessins et les couleurs de ce comics, j'ai fini par me prendre au jeu.

Il faut dire que dans ce troisième tome, le scénario de ce conte onirique s'étoffe un peu plus, et ce n'est pas pour me déplaire.

Je regrette presque que les éditions Soleil n'aient pas sorti le tome 4 (pour l’instant du moins). Pour les fans anglophones vous pourrez trouver la suite en cherchant "The stuff of legend Book 4 : The toy collector".
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L'étoffe des légendes, tome 1

Brooklyn, 1944. En Europe, la guerre fait des ravages. Ici, une autre bataille se joue. Un garçon, dans sa chambre, une nuit, se fait enlever par le croquemitaine. Ses jouets, qui ont assisté à la scène, montent une armée et décident d’aller le chercher dans l’Obscur. L’Obscur est le royaume du croquemitaine, mais aussi l’endroit où les jouets cassés, jetés ou simplement oubliés se retrouvent. Ils vivent une autre vie, sous les ordres du croquemitaine, et suivent sa volonté aveuglément.

Notre équipe de sauvetage est composé de : un soldat de plomb (le colonel), une princesse indienne, une ballerine articulée, un cochon-tirelire, un canard à roues, un diable à ressort sorti de sa boîte, un ours en peluche (le doudou du garçon) et…le vrai chiot du garçon ! Tout le monde passe par le chemin dans le placard et hop ! Ils changent de forme, pour acquérir un physique beaucoup plus réaliste (le canard peut voler).

Chaque jouet révèle une nature que l’on ne soupçonnerait pas et se lance à sa façon dans l’aventure. Il y a de grands dangers, ils ne sont que 8 contre des milliers de jouets aux ordres du croquemitaine. Au fil des pages, on voit que tout le monde n’est pas si favorable au grand méchant… Vont-ils trouver des alliés dans cet Obscur ?



Mon avis : des illustrations magnifiques, sombres, à effet crayonné, qui servent à merveille l’action et les personnages.

Le livre est au format carré, c’est un très bel objet.

L’idée est très originale, parce que je croyais tomber sur un Toy Story mais pas du tout ! On est dans une atmosphère très sombre, et plutôt Tim Burton que film pour enfants !

Les jouets ont des discours qui tiennent la route, par exemple certains pensent que le garçon ne doit pas être sauvé parce qu’il casse ses jouets, et donc les envoie sans ciller dans l’Obscur, quand d’autres pensent que le garçon ne mérite pas le sort qu’il subit. C’est assez profond et nous fait repenser à notre propre comportement d’enfant face à nos jouets, et nous ne les regarderons plus jamais comme avant, ça c’est sûr !

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L'étoffe des légendes, tome 2 : La jungle

Dans le premier tome on découvrait le monde obscur du croque-mitaine auquel on accède par la porte des placards des chambres d'enfants (on le savait tous !).

Dans le deuxième tome, au travers de notre petite armée (de jouets) à la recherche de leur propriétaire (l'enfant) enlevé, on découvre l'histoire de ce monde obscur. Tout le monde ne sert pas le croque-mitaine. Des batailles sanglantes ont eu lieu.



Ce deuxième tome reste gentillet. Le scénario est très simple, les personnages caricaturaux et les morales enfantines.

À ce stade, je pense que L'étoffe des légendes doit vraiment être fascinant pour les enfants.

Par contre, pour l'adulte que je suis, je retiens avant tout les dessins sépia toujours magnifiques. Je prends vraiment plaisir à tenir l'objet entre mes mains.



Bref, un conte intergénérationnel à partager.
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L'étoffe des légendes, tome 2 : La jungle

Prisonnier du Croquemitaine dans le royaume de l’Obscur, un jeune garçon entend au loin une voix qui lui demande de faire moins de bruit, pour ne pas attirer l’attention de leur geôlier. Pendant ce temps, les jouets du gamin espèrent toujours retrouver la trace de leur ancien propriétaire. Après avoir quitté la ville de la Marelle, ils cherchent refuge dans un zoo abandonné, où ils sont vite encerclés par l’armée du Général... pour un combat qui s’annonce très inégal.



Voici donc la suite tant attendue de cette saga écrite par Mike Raicht et Brian Smith, dessinée par Charles Paul Wilson III et publiée au sein de la collection Soleil US Comics des éditions Soleil. C’est avec grand plaisir que le lecteur replonge dans cet univers onirique où des personnages issus du monde des enfants doivent faire face au royaume d’un adversaire puissant et manipulateur. Si le concept n’est pas sans rappeler celui de la série Fables, tous penseront inévitablement à Toy Story en voyant les jouets s’animer.



Ce récit qui devrait ravir petits et grands donne donc vie à des êtres de chiffon, de peluche, de bois ou de plomb et invite à les accompagner dans une aventure pour le moins insolite. Du Colonel, un soldat de plomb, à la poupée Pocahontas, en passant par Maxwell l’ours en peluche, Percy le cochon-tirelire, Quackers le canard en bois, Harmony la poupée toupie, Bouffon et Scout, le vrai chien du garçon : tous subissent une étrange transformation et prennent une apparence plus réaliste en passant dans ce monde parallèle foisonnant de dangers.



Si l’histoire s’abreuve du monde imaginaire de l’enfance, le conte proposé n’est pas dénué de noirceur et se nourrit principalement des cauchemars des plus jeunes. L’ambiance est en effet assez sombre et violente et si loyauté, courage et amitié sont à la base du récit, doute, trahisons et manipulations sont également de la partie. Tout en soignant la psychologie de protagonistes fortement humanisés, les auteurs livrent une quête prenante et riche en rebondissements et en rencontres. De nombreuses révélations vont d’ailleurs mettre à mal l’unité et l’équilibre du groupe lors de ce deuxième volet toujours aussi enchanteur, tout en permettant au lecteur de comprendre l’origine de ce périple.



Malgré un scénario intéressant, le principal attrait de ce comics est sans aucun doute le graphisme envoûtant de Charles Paul Wilson III. Proposant des grandes cases aux tons sépia, qui rappellent les gravures sur bois d’antan, il insuffle une propre identité à cette saga et livre un dessin qui se place au diapason de cette histoire qui mêle rêverie et violence.



Un album au format carré atypique, que l’on rangera volontiers entre les "Légendes de la garde" et "Herobear and the kid", parmi ces séries qui ressuscitent nos souvenirs d’enfant, tout en comblant l’adulte que nous sommes devenus.

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L'étoffe des légendes, tome 1

Un jeune garçon est enlevé par le croquemitaine; ses jouets décident d'aller le délivrer. Voilà le démarrage de cette bd assez originale. J'ai bien aimé la transformation des jouets : le tout mignon nounours qui se transforme, une fois arrivé dans le monde du croquemitaine, en énorme bête féroce prête à en découdre ou bien le clown à ressort caché dans sa boîte qui devient un combattant redoutable.

Série à suivre pour savoir ce qu'il advient du gamins et de ses jouets...
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Wild Blue Yonder : Les Aventuriers du ciel

Glénat Comics continue d'importer quelques pépites du catalogue IDW, "Wild Blue Wonder" part d'un postulat plutôt classique, dans un univers post-apocalyptique, l'humanité essaye de survivre avec des ressources de plus en plus limitées, une partie de la population survit difficilement sur terre, pendant que les plus chanceux vivent dans les cieux...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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L'étoffe des légendes, tome 1

Un petit garçon s'est fait kidnappé par le croquemitaine. Ses jouets préférés s'organisent pour lancer une opération de sauvetage.

Bienvenue dans l'univers de "Toy Story", au pays des cauchemars! Le dessin est somptueux. On entre de plein pied dans un monde où les jouets prennent vie et où les instincts les plus vils finissent par l'emporter sur le courage et la loyauté. On tremble de bout en bout pour nos fragiles héros partis vaillamment à la guerre...

Vivement le deuxième tome pour enfin savoir ce qu'il adviendra de leur folle épopée...
Lien : http://lesbavardagesdejuliet..
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L'étoffe des légendes, tome 1

C’est au sein de leur collection Soleil US Comics que les éditions Soleil publient le premier volet de cette série US qui compte déjà deux volumes de l’autre côté de l’Atlantique. Parue en 2010, cette saga écrite par Mike Raicht et Brian Smith et dessinée par Charles Paul Wilson III devrait ravir petits et grands.



Cette histoire qui débute par un enfant qui se fait kidnapper par le croquemitaine, emmène le lecteur dans un royaume mystérieux nommé L’Obscur. Suite à cet enlèvement, les jouets du petit garçon décident de partir à sa rescousse dans le monde du croquemitaine. Cet univers onirique où des personnages issus du monde des enfants doivent faire face au royaume d’un adversaire puissant n’est pas sans rappeler celui de la série “Fables”. D’autres y verront peut-être également une référence à l’univers d’Alice au pays des merveilles. Mais tous penseront inévitablement à « Toy Story » en voyant les jouets de l’enfant prendre vie.



Le récit donne donc vie à des êtres de chiffon, de peluche, de bois ou de plomb et invite à accompagner les personnages suivants dans une aventure pour le moins insolite : Le Colonel, un soldat de plomb, la poupée Pocahontas, Maxwell l’ours en peluche, Percy le cochon-tirelire, Quackers le canard en bois, Harmony la poupée toupie, Bouffon et… Scout, le vrai chien du garçon. En passant dans le monde de l’Obscur, les jouets subissent une étrange transformation et prenne une apparence plus réaliste.



Si l’histoire s’abreuve du monde imaginaire de l’enfance, il ne s’agit pourtant pas vraiment d’un conte pour enfant. L’ambiance est en effet assez sombre et violente et si loyauté, courage et amitié sont à la base du récit, doute, trahisons et manipulations sont également de la partie. Tout en soignant la psychologie des différents protagonistes, les auteurs livrent une quête prenante et riche en rebondissements.



Malgré un scénario intéressant, le principal attrait est sans aucun doute le graphisme envoûtant de Charles Paul Wilson III. Proposant des grandes cases aux tons sépia, il insuffle une propre identité à cette saga et livre un dessin qui se place au diapason de cette histoire qui mêle rêverie et violence.



Un premier tome très prometteur !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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L'étoffe des légendes, tome 1

Éditée chez Soleil, cette BD au format carré original est tout d'abord un bel objet. A l'intérieur, la qualité est au rendez-vous ! Le marron domine totalement cette histoire de guerre et de jouets originale et le dessin a de jolis effets crayonnés. Ils rendent parfaitement cet univers onirique, mais pesant.



Car attention, malgré la présence de jouets, ce livre n'est pas pour les enfants. Cette quête est violente, et montre l'horreur de la guerre, de la trahison... Mais les personnages sont aussi plein de dévouement et d'abnégation.
Lien : http://unpapillondanslalune...
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