Milène Herodin

Je n’avais jamais vu une fille aussi énervante, imbue d’elle-même et superficielle. Elle représentait tout ce que je détestais : une fille de riche, reine du lycée, hautaine et qui, en plus de se croire supérieure aux autres, se prenais pour un top model ! Ok, elle était mignonne, avec des cheveux qui sentaient le paradis, les jambes les plus sexy que j’avais jamais vues et des yeux magnifiques… Mais elle était tellement agaçante et trop sûre d’elle ! Je n’avais qu’une envie, la remettre à sa place.

Il se pencha vers moi, si proche que je pouvais sentir son haleine et l’odeur de son gel douche. Ses bras m’effleuraient à peine, mais je percevais la chaleur de son corps et de ses muscles irradier jusqu’à moi.
- Ça tombe bien, je n’aime pas partager, me chuchota-t-il à l’oreille d’une voix sensuelle.

Plutôt jeune, elle dégageait la fraîcheur, la bonne humeur et la familiarité des gens du Sud. Elle avait une façon bien à elle d’enseigner sa langue maternelle ; jeux de rôle, campagnes de pub ou encore pièces de théâtre, son cours était une vraie récréation.

Mon père avait beaucoup d’ennemis, ce qui le rendait très parano. Je détestais ça. Tout le monde pensait déjà que mon père était une sorte de parrain, pas la peine d’en rajouter en me collant une protection rapprochée vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Je n’étais pas une représentante de L’Oréal qui vendait des produits de beauté dans la cour de récré, mais une dealeuse qui refourguait de la marijuana à des pom-pom girls en manque de sensations fortes.

Toutes les filles étaient jalouses de moi et je dois dire que j’adorais ça, parce que pour une fois, elles n’étaient pas jalouses de quelque chose qui appartenait à mes parents, mais à moi seule.

Il avait toujours cet effet sur la gente féminine. Depuis qu’il était revenu, il les avait faites tomber les unes après les autres ; un vrai bourreau des cœurs.

Il avait toujours cet effet sur la gente féminine. Depuis qu’il était revenu, il les avait faites tomber les unes après les autres ; un vrai bourreau des cœurs.

Je n’ai pas envie de trop m’habiller, mais je n’ai pas non plus envie d’une tenue négligée. Je veux un style confortable, mais en même temps classe.