Ne voulant pas se confronter plus longtemps au courroux du père, à la douleur de la mère, à la colère des habitants du village qui commençaient à s’amasser autour d’eux, à la froideur des responsables du foyer, à sa solitude, à Charles et Liv ses deux bourreaux, à la tristesse et à l’horreur de la réalité, Numa prit la fuite. (…) La laissant là, allongée sous la pluie, sa belle au jardin endormie, sa princesse de douceur, son avenir brisé.