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Critiques de Mino Milani (19)
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L'île au trésor (BD)

Une bd de Pratt qui avait jusque-là échappé à mes radars ... bien dans son univers, une histoire de pirates que chacun connaît, avec sa galerie de personnages tous plus retors les uns que les autres. Et au milieu, le jeune Jim Hawkins ...

Dessin reconnaissable entre tous, et plaisir renouvelé de découvrir sous une forme nouvelle cette île au trésor, sans cesse adaptée dans de multiples formats.

Seul bémol, le format de cette édition justement, qui rend la lecture peu pratique. Mais pour lire du Pratt - et du Stevenson, c'est un détail dont je m'accomode !
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Sandokan : Le Tigre de Malaisie

Je ne connaissais Hugo Pratt que de nom... et surtout lié au nom de son personnage principal Corto Maltese. Je le découvre italien (je ne m'étais jamais posé la question de sa nationalité) grâce à cet ouvrage, édition d'une oeuvre inachevé qui est l'adaptation d'un roman de Salgari, auteur de romans d'aventure du début du XXème siècle, concurrent du français Verne à l'époque.



J'apprends également qu'avant de devenir le dessinateur de Corto Maltese, Hugo Pratt fut surtout un adaptateur de romans en BD, notamment de l'île mystérieuse de Stevenson. On revient ces derniers temps à l'adaptation des classiques, mais à l'époque c'était sans doute le moyen de trouver de bonnes histoires d'aventures pour servir de scénario solide à ces bandes dessinées.



C'est en tout cas un moyen original d'entrer dans Hugo Pratt. Les commentaires qui en entourent l'histoire expliquent qu'elle fut abandonnée notamment à cause du succès de la série Corto Maltese, et qu'on trouve dans le dessin beaucoup de choses qui formeront la matière de cette série à succès. Cela donne donc envie de s'y plonger car ce trait noir est évocateur et puissant, il donne aux regards une force assez étonnante. Le regret qui persiste reste l'inachèvement de l'histoire et peut-être aussi l'évitement de la bataille navale du centre de l'histoire qui est plus décrite que dessinée...
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Fanfulla

Même si c'est un des plus grands illustrateurs que la bande dessinée n'a jamais connu ( Ann de la jungle, Les scorpions du Désert, Sergent Kirk, Corto Maltese,), j'avoue que je connais très mal l'univers d' Hugo Pratt, dont chaque oeuvre visiblement une invitation à voyager dans un univers imprégné de romantisme, de shamanisme et d'exotisme.

Toutefois, les éditions "Rue de Sèvres" ont eu l'heureuse idée de rééditer une histoire peu connue de Pratt élaborée avant qu'il ne devienne le créateur ultra reconnu, c'est une des histoires les moins connues du grand public, qu'il a faite du temps -5 années- où il collaborait avec une revue italienne pour la jeunesse, "Correire Di Picoli". Parue à la fin des 60′s, la bande dessinée n’est sortie en France qu’au début des années 80 pour tomber dans l’oubli jusqu’aujourd’hui.



Fanfulla nous mène en pleine renaissance italienne, à travers les aventures d’un mercenaire borgne, protecteur des faibles et séducteur de femmes. frondeur, colérique, grossier, cruel, Fanfulla est un personnage haut en couleur, dur au combat mais défendant toujours les plus faibles.



Graphisme aéré, pagination dynamique et impeccable (qui respecte le format original « à l’italienne » - en longueur ), cette BD, dont on suit le récit non sans déplaisir mais sans passion outrancière, est surtout interessante pour ce qu'elle dit du style et des obsessions de Pratt et les fanas de l'auteur ne manqueront pas de l'acquérir.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Fanfulla

Rééditer cette bande-dessinée peu connue de Pratt et Milani est une jolie idée. On retrouve avec plaisir le trait appuyé du dessinateur et ses fameux applats noirs. La version colorisée de cette édition avec des teintes claires n'entrave absolument pas le trait caractéristique de Pratt, lui donnant au contraire un jeu de contrastes intéressant. Le format à l'italienne, les tons noir et or de la couverture ainsi que le coffret qui l'accompagne en font un très bel objet.

Venons-en à l'histoire, une plongée dans la renaissance italienne. Nous sommes en 1527 dans la capitale. Les lansquenets débarquent dans la ville – il s'agit de l'évènement historique du sac de Rome –. Parmi eux, un vaillant soldat au sourire narquois, frondeur, colérique, grossier, souvent aviné, barbu et borgne se distingue, le guerrier dans toute sa splendeur : Fanfulla. Un personnage haut en couleur, dur au combat mais défendant toujours les plus faibles.

Suite à une blessure, le soldat trouve sur son chemin Maurizio, un allemand qui deviendra son compagnon d'armes et de vie. Las des affrontements et pour la paix de son âme, Fanfulla se réfugie dans un couvent avec Maurizio.

Deux ans plus tard, épris de liberté, les deux hommes vêtus de leur bure de moine marchent sur Florence, où deux clans s'affrontent pour la posséder. Aventures, combats et autres trahisons s'enchainent dans un rythme soutenu.

Une BD agréable à lire jouant judicieusement avec l'Histoire et la figure d' anti-héros de Fanfulla.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Fanfulla

Bartolomeo Tito Alon, plus connu sous le nom de Fanfulla da Lodi, est un Condottiere.



On le découvre en mai 1527, pendant la septième guerre d’Italie. Pendant le sac de Rome, Fanfulla tente d’empêcher les exactions des troupes de Charles Quint sur la population. Au lendemain du combat, mis à défaut dans une rixe d’ivrogne, Fanfulla rentre dans les ordres et vivra reclus dans un couvent jusque 1529. Cette année-là, la ville de Florence se soulève contre leurs souverains : les Médicis. Une fois leurs seigneurs chassés, la République est proclamée ; Florence deviendra le fief de l’Empire peu de temps après. C’est le moment que Fanfulla choisit pour reprendre les armes.



« Et c’est ainsi que Fanfulla da Lodi, Maurizio et Rodrigo suivent Lamberto vers de nouvelles batailles… vers la guerre, la vie glorieuse et obscure de tout soldat de fortune ».



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Les épisodes de cet album ont été initialement publiés dans l’hebdomadaire Corriere dei Piccoli. La prépublication a commencé en 1967 pour se terminer l’année suivante. En préface, Antonio Carboni explique que si la collaboration entre Hugo Pratt et Mino Milani se passait au mieux,les rapports étaient plutôt tendus entre Hugo Pratt et Carlo Triberti, directeur du journal italien. Triberti veilla à ce que le contrat éditorial entre l’hebdomadaire et le duo d’auteurs s’achève en temps et en heure.



Rue de Sèvres nous offre la possibilité de (re)découvrir Fanfulla, un récit qui a très peu attiré l’attention des éditeurs (la seule compilation française de ces épisodes avait été éditée par les Humanoïdes Associés en 1981). La présente édition proposée par Rue de Sèvres propose un nouveau regard sur cet univers grâce à la mise en couleur de Patrizia Zanotti.



Fanfulla raconte donc les aventures d’un soldat bourru, grande gueule, culotté mais fin stratège, ne cachant pas son penchant pour la boisson et les combats. Austère au premier abord, on finit pourtant par s’attacher à ce curieux personnage imprévisible, à ce bon samaritain prêt à défendre la veuve et l’orphelin. D’ailleurs, après une cuisante défaite lors d’une rixe entre ivrognes, il prendra la décision de s’engager dans les ordres… lui qui jusqu’alors saisissait la moindre occasion pour expliquer qu’il n’y entend rien bigoteries et autres (qui a déjà travaillé sur d’autres albums d’Hugo Pratt).



Cet album dispose d’un scénario très rythmé. L’histoire avance à la cadence d’un double-strip par page, quelques rares illustrations en pleine page marquent un court temps d’arrêt. Pourtant, le héros Fanfulla ne semble pas souffrir du peu de répit que lui laissent les auteurs ; l’homme semble incapable de se poser plus de deux secondes au même endroit, sauf si on lui met un verre entre les mains. La période qu’il passe dans un couvent est passée sous silence et n’est présente qu’à titre anecdotique. Cette ellipse narrative questionne légèrement puisque le lecteur peut être amené à se demander, compte-tenu de la personnalité de l’énergumène, comment le condottiere a pu passer deux ans dans un tel contexte, loin des champs de bataille, de ses amitiés viriles…



L’ambiance créée par Hugo Pratt fait ressentir la fougue du personnage. Un vent de liberté souffle dans ces pages où l’on perçoit la détermination de ces hommes à mener à vaincre et le plaisir qu’ils ont à combatte côte à côte. Outre la mise en couleur de Patrizia Zanotti, la différence majeure avec l’édition de 1981 est le choix d’un format à l’italienne qui accentue finalement la rapidité avec laquelle les événements se succèdent. Le dessin est assez nerveux et souffre de quelques imprécisions. J’ai régulièrement eu des difficultés à reconnaitre les personnages (est-du au graphisme ou à la vélocité du récit ?).
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Sandokan : Le Tigre de Malaisie

Inachevée, mais magique, on y voit les prémisses (sans corto) de la ballade de la mer salée
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Sandokan : Le Tigre de Malaisie

Je n'avais jamais ouvert un livre d'Hugo Pratt, bien qu'il fasse partie des grands noms de la littérature dessinée. La générosité d'un ami au cours de la visite d'un festival moribond de la BD (celui de Montpellier-Odysséum pour ne rien vous cacher !) a donc comblé ce manque. Je suis reparti avec "Sandokan, le Tigre de Malaisie", roman graphique édité quarante ans après l'abandon du projet par ses auteurs. Le récit n'est d'ailleurs pas complet, laissant le lecteur un peu perplexe lorsqu'il ferme l'album. Si l'habillage et la mise en page sont bien soignés, le contenu ne m'a pas fait chavirer. Même les dessins de Pratt n'ont pas réussi à me toucher. le récit de ce pirate malaisien soudain épris d'une belle anglaise est abordé de manière trop superficielle, les personnages manquent de profondeur, et certain passages frôlent le stéréotype. Un album pour les puristes de Pratt, peut-être, mais certainement pas pour ceux qui cherchent à entrer dans son oeuvre.
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L'île au trésor (BD)

Le livre que j’ai choisi était « L île au trésor » réalisé en bande dessinée par Hugo Pratt

Je n’ai pas aimé le graphisme des personnages car tous les personnages qui étaient censés être jeunes, je les trouvais très âgés. Les couleurs utilisées ne m’ont pas plus car elles étaient sombres et évoquaient la tristesse je n’ai pas aimé le ciel car j’avais l’impression que tout au long de l’histoire il y avait de l’orage or c’est une histoire de trésor, d’aventure, de danger ainsi que d’une île mais quand on dit trésor se devrait être ensoleillé car ils partent à la recherche d’un trésor.

Enfin j’ai aimé l’histoire en elle-même car elle nous raconte les aventures d’un héros et de pirates prêts à tout pour s’en emparer.

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L'île au trésor (BD)

j ai beaucoup aimé ce livre car il y a beaucoup de suspense. Mon personnage préféré était Jim. Quand on commence ce livre on ne croirait pas que le pirate est l un des personnage principal. En plus il se lit facilement.
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Fanfulla



Les éditions "Rue de Sèvres" rééditent une histoire peu connue du grand Hugo Pratt, élaborée avant qu'il ne devienne le créateur ultra reconnu de Corto Maltese. Travaillant à l'époque dans une revue de bande dessinée pour enfants ( Corriere dei piccoli ), il mit en scène ce "Fanfulla", héros belliqueux, amateur de vin, vivant dans une Italie du 16ème siècle ravagée par des guerres intestines. Nous le suivrons dans une sombre histoire de trahison au coeur de la ville de Florence.

Pas spécialiste d'Hugo Pratt, ni tout à fait admirateur de son célèbre trait, même pas fanatique de Corto Maltese dont j'ai pourtant suivi dans mes jeunes années les aventures quand il était publié dans Pif gadget, j'ai donc eu un oeil neutre en lisant cet album. Ma première impression est que j'ai trouvé cela très daté, vieillot. J'ai eu l'impression de retombé dans les Spirou des années 60, dans ces histoires où le contexte historique sert uniquement de toile de fond à des aventures toujours identiques, mettant en avant la force et la ruse d'un héros au caractère bien trempé. "Fanfulla" ne déroge pas à la règle. Ma deuxième impression, est la même que celle que j'ai eu il y a plus de quarante ans quand j'ai découvert Hugo Pratt. Si l'originalité de son trait est évidente, j'ai beaucoup de mal à entrer dans son univers où le décors est quasiment absent, seulement symbolisé par deux ou trois détails ou objets. On me rétorquera, avec raison, que c'est cela qui donne sa force à l'oeuvre, cette facilité à la rendre universelle et si philosophique, mais je n'y peux rien, mon adhésion est difficile... Il y a des chef-d'oeuvres qui ne me parlent pas.

"Fanfulla" possède effectivement tous les prémices de l'oeuvre qui suivra : jeu de traits noirs plus ou moins appuyés, soulignés par de grands aplats sombres, fond à peine ébauchés, et cela ravira tous les fans d'Hugo Pratt. Nous sommes quand même loin de l'épure si attirante des aventures de Corto Maltese,

Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Sandokan : Le Tigre de Malaisie

On n'aime ou on n'aime pas Hugo Pratt. J'aime le lyrique du dessin, la fureur de l'écriture, la magie du noir, la part d'ombre qui subsiste en fermant l'album.

L'histoire reprise d'Emilio Salagari était un ancien projet qui voit enfin le jour. Presque trop court pour camper le personnage insolite que ce bandit épris d'une Anglaise.
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L'île au trésor (BD)

Lu en 2022. Lecture destinée à des classes de 5e (programme de français -"Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ?").

Une vulgarisation plutôt réussie, rythmée et fidèle au scénario original, mais il faut juste avoir de bons yeux car la typographie n'est pas toujours super lisible !
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Fanfulla

Les libertés que s’accorde Hugo Pratt sur la représentation du personnage devenu quasi mythique le rendent presque sympathique. Toujours prêt à se battre dans des situations désespérées, Fanfulla trouve toujours un moyen de s’en sortir. Les décors sont réduits à leur plus simple expression dans une mise en page des plus détonante qui se prête bien au sujet. Une belle découverte à faire ou à refaire dans des aventures dignes de Don Quichotte mais sans le moulins.
Lien : https://www.bdencre.com/2021..
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Fanfulla

Fanfulla reste une oeuvre intéressante. Nous pouvons sentir le plaisir qu'a dû ressentir Pratt à dessiner ces costumes, ces scènes de combats, et surtout ce personnage de Fanfulla : un personnage qui n'a pas le type du héros tel que nous le connaissons, beau, musclé... Ici, il est borgne, sale, grand, barbu, un peu chauve. Un "héros" digne d’intérêt et très crédible.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Tout Pratt : Dans un ciel lointain

Certaines pages sont vraiment belles et même si le dessin peut paraitre minimaliste, nous pouvons imaginer ces grands espaces du far-west américain. To be continued
Lien : https://www.bdencre.com/2021..
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Tout Pratt : Dans un ciel lointain

Un album à lire, dans un coin, bien installé tranquillement, avec une petite musique douce en fond.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Fanfulla

Grâce à cette nouvelle édition, votre bibliothèque va se trouver enrichie d'une perle du neuvième art. Une oeuvre à (re)découvrir sans hésiter ! Vous verrez, les aventures de Fanfulla ne vont pas vous décevoir !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Fanfulla

Si la ligne esthétique souffre parfois encore d’assurance ou révèle une insuffisance de travail bien souvent due à la nécessité d’un rendement élevé exigé par ses employeurs, Illustration des débuts prometteurs du créateur de Corto Maltese, cet album n’est nullement dénué d’intérêt bien que l’entrée dans ce récit complexe n’est pas toujours immédiat ou aisé.
Lien : http://www.actuabd.com/Fanfu..
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Fanfulla

Ce récit d'aventures, mis en valeur par un format à l'italienne et les couleurs de Patricia Zanotti, réjouira les amateurs d'Hugo Pratt.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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