Certains Pères de l’Église primitive ont mesuré l’intérêt de la correspondance entre les images archétypales proposées par le christianisme et les Images qui sont le bien commun de l’humanité.
« Un de leurs soins les plus constants est précisément de manifester aux incroyants la correspondance entre les grands symboles immédiatement expressifs et persuasifs pour la psyché, et les dogmes de la religion nouvelle.
A ceux qui nient la résurrection des morts, Théophile d’Antioch en appelle aux indices que Dieu met à leur portée dans les grands phénomènes de la nature : commencement et fin des saisons, des jours et des nuits.
Il va jusqu’à dire : « N’y a-t-il pas une résurrection pour les semences et pour les fruits ? »
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