Comment accepter l'impensable? Comment se reconstruire après la perte d'un enfant? Est-ce tout simplement possible?
Nous suivons Martine, photographe australienne,quand elle arrive à New-York. Quel bonheur de tout laisser derrière soi, de laisser surtout Lotte sa mère, cette femme qui a passé sa vie à contempler un passé qu'elle a été obligée de quitter,à pleurer toutes les personnes aimées parties mourir dans les camps de l'Allemagne nazie, à ne pas voir sa fille unique, à ne pas l'aimer !
Martine vit , rencontre Joe, met au monde Ruby , véritable farfadet,se sépare de Joe mais qu'importe il y a Ruby!
Et puis le drame survient Ruby disparait......
Martine est incapable de gérer l'après-Ruby, elle s'enfonce, elle ne désire qu'une seule chose Ruby...
Il lui faudra malgré tout rentrer à Sidney pour prendre soin de sa mère.Arriveront elles à enfin pouvoir échanger? Martine partira t ' elle une fois encore ?
Premier roman de Mireille Juchau accueilli froidement sur Babelio, j'avoue avoir eu un peu peur ! Et puis je me suis lancée et ma foi je n'ai pas été aussi déçue que cela. Certes des longueurs, surtout dans la première partie, mais au final ce texte sur le travail du deuil, sur le travail de la mémoire, sur la résilience m'a semblé intéressant sur le fond même si la forme et l'écriture ne m'ont pas parues à la hauteur du projet
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je l'avais acheté avant de lire les critiques, qui du coup m'avait un peu refroidie. Je l'ai quand même lu et bien m'en a pris.
Si ce livre n'est pas un "coup de coeur", il m'a toutefois profondément touchée, malgré quelques longueurs. Que dire sur cette femme qui traine un passé familial lourd (l'extermination de sa famille, dont sa mère ne se remettra jamais) et la disparition de sa fille. L'auteure réussit à nous faire ressentir sa colère et son désespoir que l'on peut aisément comprendre tout en mêlant l'histoire de sa famille. C'est presque comme un journal de vie.
Donc seul bémol, un peu de longueurs surtout dans la première partie. Mais à découvrir sans hésiter (dans de bonnes dispositions !, l'histoire traite quand même beaucoup du deuil d'un enfant...)
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