L'invité de la rédaction à RTS - Radio Télévision Suisse : Mohammad-Reza Djalili (2012)
Lorsqu’en juillet 1914,la Russie entra en guerre contre les Empires centraux aux côtés de ses alliés de l’Entente, les populations de l’Asie centrale firent preuve de loyalisme à l’égard de l’État russe.
Cependant, en 1916, lorsque le pouvoir central voudra enrôler les musulmans dans l’armée impériale pour les envoyer sur le front européen, la révolte éclatera dans toute la zone. La répression sera sévère et particulièrement brutale au Kirghizstan.
De manière générale, outre les aléas climatiques de ces dernières années, la gestion et lamaintenance des réseaux d’irrigation posent d’énormes problèmes aux républiques d’Asie centrale depuis l’indépendance, en raison du manque de moyens, de l’obsolescence du matériel, de la pénurie de personnel qualifié, mais aussi d’un certain immobilisme.
Les pertes en eau sont substantielles. L’exemple le plus emblématique est sans doute celui du canal du Karakum, au Turkménistan. Autre problème, l’insuffisance de drainage entraîne une montée des eaux souterraines, qui provoque à son tour la salinisation des sols.
Ce dernier phénomène couplé au manque d’eau dans certaines régions est responsable de la chute des rendements agricoles.
Traditionnellement, les relations internationales sont considérées comme un ensemble de liens, de rapports et de contacts qui s'établissent entre les Etats et relèvent de la politique étrangère de ces derniers.
L'art iranien inspire les arts décoratifs et la peinture. Cela transparaît chez Henri Matisse dans une œuvre comme La Famille du peintre, une peinture à l'huile sur toile datée de 1911 et conservée au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. L'Iran évoqué par Pierre Loti dans Vers Ispahan inspire aussi le musicien Charles Koechlin et ses Heures persanes alors que Maurice Ravel mettra en musique Shéhérazade.
(L'Iran a-t-il enrichi la culture française ? - Les relations France-Iran)
Malgré la pratique d'autres langues du groupe iranien (kurde, pachtoune, baloutche) ou même des langues turques (azéri, turkmène, ouzbek, etc.), un même espace culturel a été construit autour de l'héritage littéraire persan. Le persan a eu un rayonnement extraordinaire dans une bonne partie du continent asiatique jusqu'au milieu du XIXe siècle. Depuis l'arrivée de l'islam et la superposition de cette religion sur le fond zoroastrien du monde iranien, ce monde est devenu au sein de la communauté islamique la patrie par excellence des plus grands philosophes et mystiques. Enfin l'art, dans ses dimensions picturales, musicales ou architecturales, témoigne d'une unité que l'on retrouve aussi bien à Istanbul qu'à Ispahan, à Boukhara (Ouzbékistan), à Herât (Afghanistan) ou à New Delhi.
(L'Iran est-il davantage qu'un pays -Culture)