AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Moïra Verdandi est passionnée par l'Antiquité et les mythes anciens, elle écrit un peu de tout et en profite pour essayer plusieurs styles : conte, aventure, nouvelle, etc. Curieuse de tout, elle lit énormément de choses, en particulier de la fantasy, du fantastique, du M/M, des mangas et des comics Marvel.

Elle publie également sous le pseudo "MG New Moon"

Ajouter des informations
Bibliographie de Moïra Verdandi   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
… Il ne me laissa pas finir. Tout à coup, il leva sa main valide et se saisit de ma nuque pour me tirer à lui. Pris au dépourvu, je n’offris aucune résistance et basculai vers l’avant, me retenant de peu de lui tomber dessus en m’appuyant sur le brancard. Les mots moururent sur mes lèvres lorsqu’il y déposa les siennes.

Toute pensée cohérente dérailla et s’évapora de mon esprit.
Commenter  J’apprécie          20
Pour la première fois de mon existence, depuis que j’avais accepté mes fonctions de prêtre, je me refusai à regarder la mort en face. Les enseignements que j’avais reçus dédramatisaient le passage dans l’Autre monde, nous savions exactement ce qu’il advenait de nous après notre trépas et nous ne le craignions pas. Pourtant, je ne voulais pas que Sekhyl s’en allât. J’avais besoin de lui dans ma vie : avec qui me chamailler, qui taquiner, si ce n’était plus lui ? Cela n’aurait plus aucun sens, plus aucune saveur.

Il avait pris une telle place dans notre groupe – notre famille –, sans qu’on s’en rendît compte… Il jouait le rôle de grand frère, il veillait sur nous, même si parfois il se plaignait de devoir être une nounou et qu’il ne recevait aucune gratification pour ce travail. Il était fier, sarcastique, gentil, généreux, beau, charmeur… Il ne pouvait pas mourir, c’était injuste qu’il finisse comme ça. Comme si on m’avait enlevé des œillères sur notre façon d’aborder notre existence mortelle, je pus voir la vie, le temps s’égrainer, s’écouler, fuir entre mes doigts, tandis que je tentais désespérément de les retenir. J’eus honte de mon impuissance, moi qui étais pourtant un prêtre du dieu de la mort. À quoi pouvais-je donc bien servir, au bout du compte ? Était-ce là un nouveau jeu macabre ?
Commenter  J’apprécie          00
— Kira ! Trois, droite !

Mon corps réagit automatiquement à l’exclamation de Loolan, et mon arme trancha le faciès d’un énième ennemi dans un bruit écœurant. L’entraînement de Sekhyl portait ses fruits, car j’enchaînais les frappes sans réfléchir et sans ressentir la moindre fatigue. La plaie béante m’éclaboussa d’un liquide visqueux, mélange de sang et de muqueuse en décomposition.

Beurk ! Je m’essuyai les yeux d’un revers de main.

Le guerrier d’outre-tombe me fixa de ses orbes vides avant de s’effondrer. Du coin de l’œil, j’aperçus ma partenaire qui se jetait sur deux autres morts-qui-marchent en grondant et s’en débarrassait rapidement. Nous fonctionnions en binôme. Le lien qui nous unissait et notre confiance réciproque étaient si forts qu’il nous suffisait d’indications très simples pour nous mouvoir, sans parler du fait que nous nous protégions l’un l’autre. Ces monstres ne nous atteindraient pas tant que nous serions ensemble.
Commenter  J’apprécie          00
La mort n’est qu’une étape de l’existence. Inutile de la repousser ou de chercher à la fuir. Elle nous trouve toujours et nous ouvre la voie vers une aventure que nous ne pouvons refuser, auprès de forces qui ne souffrent aucune résistance. Il faut donc savoir profiter de tout ce que ce monde peut nous offrir de bon et de mauvais, et le quitter en paix lorsque vient notre heure. Point de larmes pour ceux qui s’en vont ni de crainte quand nous entreprenons à notre tour le périlleux voyage. Les dieux reconnaîtront les cœurs méritants, auxquels ils réserveront une place à leurs côtés.

Grand Prêtre Râmose.

Extrait d’une leçon sur les principes de la fonction de prêtre-embaumeur
Commenter  J’apprécie          00
Anubis m’attendait. Les divinités, tout comme les défunts, avaient la capacité de prendre possession des représentations qui leur étaient consacrées. L’image physique du dieu dormait encore dans son naos, son armoire sacrée, cependant je pouvais déjà le sentir tout autour de moi avant même de briser les sceaux. C’était une sensation unique en son genre, inexplicable, que nul prêtre ne saurait clairement définir. Il était là. Attentif. Ma peau picota sous l’effet d’une onde magique qui me traversa de part en part.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Moïra Verdandi (11)Voir plus

Quiz Voir plus

Au bonheur des Dames - Emile ZOLA

Denise, orpheline, débarque sur le pavé parisien avec ses deux frères...

Georges et Riri
Jean et Pépé
Jean et Rémi
Riri et Rémi

12 questions
1649 lecteurs ont répondu
Thème : Les Rougon-Macquart, tome 11 : Au bonheur des dames de Émile ZolaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}