Depuis fort longtemps déjà, le Parisien endurait ces droits qui rapportaient, bon an mal an, chaque année, pas moins de 36 millions de livres dont près de 30 millions glissaient dans les poches du Trésor Public. Si notre taux de TVA oscille globalement à 20 %, les droits d'octroi, sous l'Ancien Régime, atteignaient, voire dépassaient plus de 50 % de la valeur de la marchandise.
Une muraille, exclusivement fiscale, flanquée de bâtiments somptueux au coût démesuré, ceinturait la ville que la postérité nous a laissée sous le nom du Mur des Fermiers généraux. Ces financiers, pour le compte de la monarchie, collectaient des taxes sur les produits et les marchandises. En contrepartie, les Fermiers reversaient au roi une somme annuelle forfaitaire.
Enfin, cet ouvrage n'aurait jamais vu le jour sans tous ces hommes et femmes, enfermés, puis découverts dans les cartons d'archives. Ils m'ont fait comprendre une chose inestimable et tellement précieuse : les dominés de l'Histoire doivent également avoir leur mot à dire !