Elle se prenait à penser que ce n’était pas tant des feuillets qui la caressaient, mais des mains souples et furtives chargées d’images sensuelles, celles que lui révélaient les textes calligraphiés. De mouvement en mouvement, de rythme en rythme, la nébuleuse divine, dont elle respirait les odeurs parfumées, se rapprochait d’elle à chaque fois davantage jusqu’à finir par mêler son souffle au sien, son esprit au sien, son énergie à la sienne.