J’ai lu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique organisé par Babelio (je suis d’ailleurs en retard et je m’en excuse). J’ai souhaitais lire ce livre pour plusieurs raisons. La couverture m’a clairement attiré ainsi que son résumé mêlant passion de la danse, et hélas, anorexie.
Et enfin, j’ai souhaitais lire ce livre, car il se trouve que l’auteur Monique Archen, était ma prof de technologie au collège ! C’est toujours intéressant de voir ce qu’une personne donne dans un tout autre domaine.
Dans cette histoire, nous suivons l’histoire d’Anouk de son enfance à son adolescence. Anouk est une petite fille qui rêve de devenir danseuse. C’est sa seule passion, son obsession, au grand désarroi de son père. Sa mère, dans un premier temps, passe outre, pensant à une lubie d’enfant, et puis au fil du temps, elle sera une des seules alliées de sa fille.
Faisant ses premiers pas à l’école de danse de son quartier, Anouk va vite rejoindre la capitale et la célèbre école parisienne, l’Ecole de l’Opéra National de Paris. Là-haut, elle devra se faire à une toute autre vie, être autonome, et surtout se plier aux règles strictes de l’école. Son poids sera bientôt mis en question, et Anouk va opter pour un chemin dangereux et qui ne se fera pas sans mal.
Anouk va perdre du poids, de plus en plus, au point d’être trop faible pour danser, au point de rater ses évaluations. Sa défaite la plongera davantage encore, dans un trou noir l’entrainant dans une dépression sans fond.
Anouk devra rejoindre, contre son gré, un centre de soins adapté à son mal.
J’ai beaucoup aimé cette histoire car elle nous entraine de force avec Anouk. Le fait de l’avoir suivi depuis son plus jeune âge, crée un véritable lien entre elle et son lecteur. On la suit dans sa passion grandissant chaque jour, mais aussi, et hélas dans sa déchéance, sa terrible chute. On ne peut qu’être touchée par son histoire. On a eu tellement d’espoir avec elle, que forcément on tombe de haut avec elle, on plonge dans sa douleur, dans sa maladie.
L’auteur a vraiment réussi à créer ce lien qui fait que l’on s’attache au personnage principal, et qui fait également qu’on se jette dans l’histoire comme si on lisait l’histoire de quelqu’un que l’on connait.
J’ai aimé le personnage d’Anouk (comme déjà dit plus haut), j’ai aussi aimé celui de sa mère, qui est un soutient infaillible pour sa fille. En revanche son père… Que dire ? Il ne soutient sa fille a aucun moment, la descend dès qu’il en a l’occasion, et rechigne pour tout, surtout lorsqu’il est question d’argent. C’est vraiment un personnage détestable.
Au niveau de l’écriture, j’ai apprécié la plume de Monique Archen, fluide et entrainante, d’autant plus qu’elle parle d’endroits que je connais, proches de chez moi.
J’ai, cependant, noté quelques longueurs à quelques endroits, mais qui n’ont pas gêné ma lecture.
Je voulais également souligner le travail de l’auteur sur les recherches qu’elle a dû effectuer sur le domaine de la danse, et notamment au niveau professionnel ; le déroulement des études de haut niveau, …
Il y a également la description de la maladie d’Anouk, qui est l’anorexie mentale. L’auteur en parle de telle manière qu’on arrive à se faire une petite idée de la douleur et de la souffrance que peuvent ressentir les malades. C’est vraiment prenant et poignant.
Je vos invite donc à découvrir ce roman, et après cette première recontre réussie, il ne me reste plus qu’à lire un autre de ses livres qui se trouve dans ma PAL, Le dernier dinosaure à abattre…
Lien :
http://www.leslecturesdeliya..