Elevée à Genève, onzième enfant d’une importante famille vaudoise, Monique Barbey se passionne dès l’adolescence pour l’écriture et le théâtre.
Marquée par son engagement actif à Londres puis en Hollande contre l’Allemagne nazie, aux côtés de son mari Berthold, ressortissant hollandais, elle a tenu toute sa vie un journal intime. Après sa mort, sa famille retrouve quelque quatre-vingt carnets. Le choix des extraits et leur présentation sont l’œuvre de son fils Barthold Bierens de Haan. Ils ont été publiés en 2013( Alma éditeur), sous le titre" Il n’y a qu’une façon d’aimer".
Monique Barbey eut une relation passionnée avec le général Koenig, passion sans issue puisque jamais ni l'un ni l'autre ne se résoudront au divorce.
Pourquoi nous sommes-nous rencontrés puisque nous devrions ne plus nous revoir ? Pourquoi ? Pour nous redonner à tous deux du courage et de la foi. J’en suis sûre. Foi en Dieu, foi en nous-mêmes, courage chaque jour renouvelé puisque nous ne sommes plus seuls
"Je constate simplement qu'il y a mille façons de souffrir, alors qu'il n'y a qu'une façon d'aimer : la vraie. C'est ce qu'il y a de si usant dans la souffrance. Mais elle nous rend plus humains, c'est un fait, tandis que le bonheur nous aveugle et nous rend trop facilement égoïstes."