Marcel, comme elle est doucement racontée ton histoire. La rencontre de tes parents, Augustine et Joseph. La venue de ton petit frère Paul, ton amour de la lecture arrivé trop vite au goût de ta maman. Et surtout ces vacances d'été qui te marqueront à jamais. Ces vacances acquises après un petit périple routier, savourées avec ta petite famille ainsi que Tante Rose et Oncle Jules (qui ne s'appelle pas véritablement Jules mais ça c'est une autre histoire).
Marcel, sache que ces images racontent beaucoup de toi, de vous et surtout beaucoup d'amour. A travers ces petites cases, ce sont des bouts de vie qui sont offerts au lecteur, ceux qui font écho à sa vie et lui rappellent la douceur de l'enfance. Parce que c'est bien de l'enfance dont il s'agit ici, des souvenirs d'un petit garçon qui est tour à tour, explorateur, aventurier, indien, chasseur. Ce temps où les petites choses sont parfois de véritables drames mais surtout le temps où tout est possible, où la limite n'est que l'imagination et l'envie.
A la lecture de cette bande dessinée, tellement de caresses au cœur, frappée par la justesse des sentiments décrits. Une parenthèse délicieuse pour voyager à travers les souvenirs de l'enfance, les siens et pourquoi pas les vôtres.
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Suite des aventures de jeunesse du Marcel Pagnol, adapté en bande dessinée. L'été touche à se fin et les vacances sont finies. Marcel et sa famille doivent donc quitter la bastide neuve pour retrouver Marseille et l'école. Mais l'amour de la garrigue et de la nature sauvage de la Provence est né, et la famille Pagnol y retournera chaque vacances puis tous les weekend!
Bien sur il ne se passe pas grand chose, Marcel vit avec insouciance ces moments de liberté. Avec son ami Lili, il parcourt les collines, pose des pièges et part à la chasse avec son père. Il y a bien cette mésaventure du canal, la rencontre avec quelques personnages du cru... cela respire la chaleur du sud et une famille unie et heureuse. c'est plaisant à lire, agréable à parcourir et la plume est fidèle à l'esprit de Pagnol.
L'adaptation BD est réussie avec ses dessins un poil enfantins mais légers et gais comme le sont l'enfance du jeune Marcel. Avec ses couleurs franches, le ciel n'en parait que plus bleu et c'est presque si l'on entend le chant des cigales.
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A la fin des années 1920, une école d’agriculture accueille notamment des pupilles de la nation, dont le nombre a fortement augmenté suite à la Grande Guerre. La vie semble plus douce au manoir voisin. Et la jeune comtesse qui y vit fait rêver les jeunes, l’un en particulier.
J’ai vite été happé par l’histoire.
Heureusement j’avais les deux tomes de la série sous la main, ce premier s’achevant sur quelques énigmes à résoudre.
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Jules Valard, un nouveau pensionnaire, rejoint les jeunes protagonistes du premier tome.
Au manoir, c'est la célèbre Violette Morris qui atterrit.
L'ambiance s'annonce chaude, et nous ne seront pas déçus.
Et les énigmes du premier tome trouvent leurs solution, au grand plaisir du lecteur.
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Adaptation du célèbre roman de Marcel Pagnol, nous retrouvons en BD La Gloire De Mon Père qui relate l'enfance du jeune Marcel.
Le petit garçon est marqué par ses premières vacances familiales à la Bastide-neuve. Dans la garrigue sauvage, sous un ciel bleu qui sent le thym et le romarin, alors que les cigales chantent, Marcel est heureux et libre.
Une autobiographie agréable à parcourir qui est parfaitement adaptée. L'on retrouve le texte et l'âme de Pagnol, son amour pour sa provence en palpable à chaque instant. Les dessins sont frais et lumineux.
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Fini les vacances tranquilles dans les garrigues de Provence, retour à Marseille où Marcel fait sa rentrée au collège et c'est un monde nouveau qui s'offre à lui. De nouveaux professeurs, de nouveaux amis, de nouvelles bêtises.
Un passage frais et divertissant de la jeunesse de Marcel Pagnol sur ses deux premières années au collège. Il raconte surtout ses bêtises et ceux de ses petits camarades, cela peut paraitre un peu redondant par moment mais cela se lit très bien tout de même.
Le dessin colle parfaitement à ce côté garnement que l'on sent chez Marcel bien qu'il ait a cœur aussi de réussir ces études.
Une adaptation en bande dessinée du roman de Pagnol tout à fait réussie.
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Très belle bande dessinée, quelle belle adaptation, toute en finesse, cette bd est vraiment touchante.
L’histoire est racontée à travers les yeux du petit Marcel, j’ai été enchantée à la lecture, touchée par ce petit personnage. La bande dessinée est plutôt longue, ce qui ne gâche pas le plaisir, bien au contraire. Les planches sont vraiment belles, on se croirait là bas avec eux. Bref, ce tome m’a transporté.
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Au château, on accueille des orphelins pour y apprendre l'horticulture. Leur vie va être un peu chamboulée par l'arrivée de Marcel, voleur invétéré et par le plantage spectaculaire d'un avion piloté par une grande sportive aux moeurs un peu spécial (Violette Morris). Et puis surtout, il y a la fille des châtelains, qui a pour passion, la peinture, et particulièrement les corps nus. Des entrecroisements d'anecdotes. Histoire touchante et drôle, aux personnages atypiques. Les couleurs sont chaudes, peut-être un peu trop sombres pour celles de nuit. Lu les 2 tomes à la suite.
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J'ai adoré ce tome, après avoir lu le premier "La gloire de mon père" et j'avoue que je me suis encore plus régalé avec cette lecture! L'adaptation est très fidèle au roman, les dialogues bien retranscrits, l'atmosphère si particulière, drôle et nostalgique, des écrits de Marcel Pagnol est bien présente également. J'ai été très ému des dernières pages... Je recommande cette lecture. Il est à noter que le premier amour de Marcel, Isabelle, n'est pas présente dans la BD car il faut faire des choix compte tenu de tout ce qui se passe dans le récit.
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Après avoir découvert « Jean de Florette », adapté en BD par Serge Scotto et Eric Stoffel, j’ai souhaité poursuivre la découverte de cette collection proposée par Bamboo édition, en lisant « Souvenirs d’enfance ». Il s’agit cette fois de l’adaptation des romans autobiographiques de Marcel Pagnol, que l’on connait au moins les films d'Yves Robert sortis en 1990.
Le coffret comprend quatre volumes correspondant aux quatre romans écrits Pagnol. Dans « La Gloire de mon Père », Marcel évoque sa naissance, ses premiers souvenirs d’enfance et surtout les premières vacances à la Bastide-Neuve, dans les collines provençales, avec comme apogée le doublé de bartavelles de son père Joseph. Les vacances et tous les moments heureux se poursuivent dans « Le Château de ma Mère », avec la route du week-end entre Marseille et la Treille, le long du canal. Mais Marcel grandit et, avec l’entrée au Lycée, dans « Le Temps des Secrets », on découvre la vie scolaire de Marcel, les nouvelles amitiés qui se tissent, les préoccupations d’adolescent et l’éloignement petit-à-petit du cocon familial. « Le Temps des Amours » termine la série et évoque Isabelle, le premier amour de Marcel, rencontré au détour d’un chemin dans les collines. On s’attarde aussi sur les premiers amours de Lagneau, l’ami de Marcel.
Si on se souvient de l’adaptation cinématographique d’Yves Robert, on se souvient aussi qu’elle n’est centrée que sur les deux premiers tomes des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol », tout en y intégrant des événements des deux autres volumes. Pour leur adaptation, Serge Scotto et Eric Stoffel ont choisi d'être fidèles au texte de Pagnol et de rassembler les événements selon une trame narrative que Pagnol aurait souhaité mettre lui-même en oeuvre en remaniant ses ouvrages (ce qu’il n’a malheureusement pas eu le temps de faire puisque « Le Temps des Amours » est inachevé et paru à titre posthume). Parfois, les transitions entre les événements racontés dans les BD sont un peu sèches et manquent de fluidité et on regrettera peut-être la manière un peu abrupte dont se termine le dernier tome. Mais on sent qu’il y a eu une véritable recherche documentaire sur l’oeuvre de Pagnol de la part des deux auteurs, comme en témoignent d'ailleurs, à la fin de chaque tome, les quelques pages agrémentées de photographies et d’explications sur leur travail et la vie de Pagnol. D’aucuns trouveront peut-être ces pages inutiles et rébarbatives mais elles apportent un éclairage supplémentaires sur la vie de l'écrivain et le travail des bédéistes. On sent les deux auteurs, eux-mêmes Marseillais, passionnés par leur sujet.
Quant aux dessins, ils sont très beaux, colorés, réalistes. Les paysages sont magnifiquement exécutés et illustrent à merveilles les descriptions présentes dans l’oeuvre de Pagnol.
Avec « Souvenirs d’enfance », j’ai fait une petite plongée au coeur d’une région où j’ai aussi passé une partie de mes vacances. Le soleil brulant de l’été, le chant des cigales et les parfums de la garrigue sont venus égayer la grisaille de ces premiers jours de janvier un peu tristounets et frisquets. L’accent chantant du Sud et les échos de l’adaptation cinématographique que je connais (presque) par coeur, étaient une douce mélodie pour accompagner la lecture. J’ai surtout apprécié de retrouver des images connues, de découvrir de nouvelles parts de la vie du jeune Marcel. Cette adaptation est une belle entrée dans l’œuvre et la vie de Marcel Pagnol pour ceux et celles qui ne la connaissent pas et qui souhaitent la découvrir avant de se lancer dans la lecture des romans.
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J'étais plutôt sceptique concernant la transposition de l'univers Pagnolien en BD, mais force est de constater que ce premier tome des « Souvenirs d'enfance » est très réussi. Si la narration est un peu décousue dans les premières pages et souffre de beaucoup de longueurs, le texte et l'atmosphère si particulière du roman sont parfaitement restitués. Les couleurs chatoyantes de Sandrine Cordurié se marient bien avec le trait élastique de Tanco. Un petit bijou qui sent bon la Provence.
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Juin 1929. Quatre garnements orphelins ont été placés dans une institution, dont le surveillant, la Goule, a une allure effrayante. Parmi ces 4 loustics, qui font les 400 coups, il y a notamment Marcel, qui a le béguin pour la fille du comte, une fille moderne, artiste peintre. Voilà, en quelques mots, l’histoire. J’ai choisi cette BD à la Bibliothèque car son scénariste est Lupano, dont j’ai tant apprécié « les vieux fourneaux », et « ma révérence » aussi. Mais « le droit chemin », franchement, je n’ai pas accroché, notamment en raison d’une histoire sans relief.
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Dans ce deuxième tome de "Le droit chemin", la "Goule", devient un personnage central. Cet homme défiguré, gueule cassé qui travaille comme surveillant dans l'institution qui forme les pupilles de la Nation aux métiers agricoles, demande aux garçons un service en retour de son indulgence. Il leur faut récupérer quelque chose dans la boite à bijoux de la mère de Jeanne, la jeune fille qui a fait chavirer le cœur du jeune Marcel....
Un dessin style manga, nerveux, aux couleurs vives, illustre cette BD en deux tomes, qui met en scène des personnages au caractère trempé et attachant. Une narration bien construite avec un dénouement qui laisse au lecteur un goût de regret sur les dégâts de la guerre.
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1929. Plus de dix ans ont passé, et pourtant la première guerre mondiale a laissé des traces. Les enfants terribles, se sont des pupilles de la Nation, internes dans une institution qui leur donne une formation agricole. L'un des adolescents, Marcel, tombe amoureux de la fille de la comtesse, Jeanne, jeune fille passionnée des arts et de liberté. Marcel la retrouve secrètement la nuit avec l'aide de ses camarades, Jules voleur expert, et les frères Blondiau. Étonnement, La Goule, le surveillant, gueule cassée victime de la guerre, couvre les garçons pour leurs escapades nocturnes.
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Au mois d’août, j’irai passer quelques jours à Banon (04) : la librairie Le Bleuet, véritable institution du sud de la France, organise à cette période une séance de dédicaces de Serge Scotto. C’est donc l’occasion de découvrir en amont ses adaptations des œuvres de Marcel Pagnol.
Première lecture dans ce cadre, la gloire de mon père avec le coup du roi lui ayant permis de tuer deux bartavelles en un tir devenu légendaire.
L’adaptation respecte bien l’œuvre initiale, dans un travail avec la famille Pagnol, à partir de photographies au-delà du texte. On appréhende bien l’universalité du roman et la beauté des collines qui se situent entre Marseille et Aubagne. Le dessin est classique, mais il peut ainsi plaire au plus grand nombre.
Cette première approche donne envie de découvrir les quatre tomes des souvenirs d’enfance !
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C’est l’après-guerre de 14, une période que l’on imagine aisément avec son lot de gueules cassés et d’orphelins.
Dans ce 1er tome , on découvre trois mondes, les bourgeois, les orphelins et les gueules cassés. Tous vivent cote à côte, et s’entremêlent sans encore se lier vraiment.
C’est encore un scenario à la Lupano, profond, intense et fort en rebondissements.
Cependant, la ou Ma révérence m’avait juste époustoufler par sa profondeur et ses péripéties, je trouve Le droit chemin, un brin fade et couru d’avance.
Je ne suis pas déçue, juste un peu démotivée 😉
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Grand fan de Pagnol j'ai beaucoup aimé cette bd. Je trouve ça super pour découvrir cette œuvre autrement ou pour la faire découvrir à des enfants. Les dessins sont superbe et on retrouve bien l'esprit du livre.
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Les personnages sont vraiment sensationnels, ils ont du caractère, une présence, une gueule. Ils prennent leur essor, mais quand même je trouve que certains auraient pu être un peu mieux approfondis. L’impression fugace qu’n troisième tome aurait pu développer la force que l’on entrevoit dans ce 2eme tome.
Le dessin est parfait, les gueules des personnages sont terribles, leur personnalité ressort, transpire du dessin de Morgann Tanco.
Bon, j’ai adoré suivre les aventures de ces 4 adolescents empêtrés dans une société qui ne leur offre pas une seule lueur d’espoir. Ils sont paumés et comme eux, avant eux, la gueule cassée n’avait aucune chance d’atteindre l’étoile. Tout est tracé, impossible d’en sortir sauf peut être en bravant à chaque instant la caste qui les emprisonne. Société, tu m’auras pas, mais si finalement elle te rattrape plus vite que tu ne cours ! Et pourtant ça court vite a cet âge, comme quoi c’est encré, tamponné, gravé dans la pierre, tu finiras par te faire becqueter par le système.
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