Musée National de La Marine - Paris

Il y a un peu plus d'une dizaine d'années, du 7 décembre 2007 au 21 janvier 2008, le 40ème Salon de la Marine s'était amarré au Trocadéro.

Ce petit album est le souvenir de son reflet perdu.

Un jury s'y était vu confier la lourde tâche de sélectionner parmi 400 oeuvres les 126 qui ont été exposées sous les voûtes du Musée National de la Marine.

C'est au corps des "peintres de la marine", créé sous Richelieu, qu'a été conféré le rôle de conserver le souvenir de l'Histoire maritime, des personnages qui la firent et de laisser trace dans leur époque des ports et des arsenaux.

Quelques uns des artistes les plus talentueux s'y sont frottés.

Cet album d'occasion, qui pour l'anniversaire s'est fait plus cossu que ses prédécesseurs, est un régal des yeux.

"Le port" y est à l'honneur, mais aussi la mer, les hommes et leurs bateaux.

De la boutique du marchand de sable de Saint-Malo au port d'Alger ou d'Istanbul, en passant par un tir imminent, un appontage de nuit ou le cimetière de bateaux de Camaret, tout ici n'est plus que coup de crayon, photographie, sculpture ou peinture.

Mais l'album, s'il est beau, sait aussi se faire explicatif.

L'on n'est pas la notice du 40ème Salon de la Marine par hasard !

Qu'est-ce qu'un peintre de la marine ?

Qui sont ces peintres aujourd'hui ? Et depuis 1830 ?

Un Salon de la Marine, pourquoi pas ?

L' historique de l'événement est, depuis 1942, détaillé en une vingtaine de pages.

Ce 40ème Salon de la Marine a très certainement été une belle escale.

Cet album est la carte postale qui en reste ...

Je suis allée il y a quelques jours visiter Brest. Entres autres était prévu le Musée de la Marine, mais déception il était bien gratuit pour les personnes handicapées comme indiqué sur le site, mais non accessible aux personnes à mobilité réduite. Mon fils a donc parcouru seul le site et moi je me suis contentée d’acheter le livre qui le présente.



En 48 pages, illustrées bien évidemment, il retrace dans une première partie l’histoire du château dans lequel le musée prend place puis dans une seconde plus succincte celle du port.



Le château fut construit fin IIIe début IVe siècle par les Romains. Il fut fortifié par Vauban et malgré les bombardements alliés de la seconde guerre mondiale, il existe toujours et abrite maintenant la préfecture maritime. Quant au port son histoire est retracée depuis Richelieu qui y était très attaché l’appelant “mon Brest”.



Le livre ne soulève pas l’enthousiasme, j’ai trouvé le texte assez morne, toutefois certaines pages comme celle sur la sculpture de marine ou celle sur les instruments m’ont vraiment fait regretter cette visite avortée.