Elle rappelle à ces gens ordinaires combien Dieu les aime, combien il souhaite tellement qu'ils le sachent. Elle sent Dieu en elle, non plus sous la forme d'une image connue, d'une vieille photographie, d'un oiseau pris en cage mais sous la forme d'une mémoire, d'une lueur dans la nuit, bleue sur bleu, et celle de la profondeur du silence qui l'habite et laisse la place à l'amour le plus impénétrable et le plus facile à comprendre, le plus simple.
Ce qu'elle vit désormais s'apparente à la foi mais ne ressemble à aucun dogme d'aucune église et, cependant, cela est vivant chaque jour, chaque heure de sa vie, malgré les morts, ou grâce à eux, les absents.