Jan Solfa avait sorti un livre de la bibliothèque et lui avait recommandé de le lire : ce qu'il contenait contredisait la conception de Ptolémée. Depuis cinq jours à présent, le soir et quelquefois dans la journée, Kossa ouvrait l'ouvrage. Il dépliait une feuille plus grande qui s'y trouvait collée, en caressait l'image, restait à la contempler avant de replier le papier. Le livre l'appelait, il le captivait comme aucun autre ouvrage ne l'avait jamais fait, et pour tout dire il lui faisait un peu peur par le secret qu'il renfermait peut-être. Quand Kossa le lisait, il revenait souvent à une page particulière et son doigt accompagnait son regard sur une certaine ligne. Il maniait le volume doucement, presque pieusement. (P. 276)