faut attendre les allées et venues de ma grand-mère pour attraper au vol quelques mots : ayefki (lait), aghroum (pain), luzagh (j’ai faim)… Je trouve cette langue douce contrairement à l’arabe. J’y suis plus habituée. La conversation en kabyle résonne à mes oreilles. Je ne suis pas bilingue, mais à force d’entendre la langue, les mots m’imprègnent. La langue de maman est la langue de mon cœur.