(...) Comme les langues, les livres vivent et meurent. Les œuvres de littérature classique continuent d'être inaccessibles à la plupart des Égyptiens. Si des traductions de ces textes se multiplient dans le monde, les lecteurs du Moyen-Orient sont rares, à cause du niveau d'analphabétisme et de l'inaccessibilité de la langue.On ne les réécrit pas en arabe dialectal .Nos rapports au passé sont tendus et souvent superficiels, notamment parce que les portes de l'histoire sont verrouillées.
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