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Citations de Nadine Poirier (42)


Lentement, elle s’était rapprochée de moi et avait appuyé ses lèvres humides contre les miennes. Ce moment restera gravé dans mon esprit pour la vie. Peu importe l’endroit où je me trouve, je peux sentir ses lèvres chaudes et douces contre les miennes, humer son parfum, sentir le souffle de sa respiration sur ma joue. Ces souvenirs sont mes tatouages permanents. Jamais je ne pourrai les effacer.
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La peur du vide me guette.J’ai besoin de me détendre, de penser à autre chose
qu’à l’école ou à mes bibittes intérieures. Urgent besoin de quelque chose pour engourdir mon esprit tourmenté.J’enfonce mes écouteurs dans mes oreilles. Je mets la musique au maximum. J’abrutis mes pensées.
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En montant dans l’autocar, j’ai le cœur qui cogne démesurément. Ce n’est pas dû au fait que je n’ai jamais voyagé seul de ma vie. J’ai un sentiment de non-retour. À partir de maintenant, je quitte le rôle de spectateur. Je me donne le premier rôle bien au centre de la scène ! Au centre de ma vie…
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De toute façon, mon existence est si laide en surface. Inutile d’émerger.Ma vie n’est qu’une suite d’échecs et j’en suis le seul responsable. J'arrive au bout de mon chemin. Après, il n’y a plus rien. Même pas une route secondaire, une rue, une ruelle. Rien que moi, sur des pieds qui ne savent plus avancer.

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Il n’y a qu’une poignée de gens qui savent à l’avance le métier qui les intéressera plus tard. Dans mon cas, de toute façon, les choix diminuent au fur et à mesure que mes notes s’inscrivent à mon bulletin. J’aimerais être studieux, réussir mes examens comme les autres. J’aimerais. C’est du conditionnel. J’ai au moins retenu ça de mon cours de français. Disons donc que j’aimerais étudier seulement ce qui m’intéresse.
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Chaque seconde qui passe me donne de l’air vital. Tirer moi-même les ficelles de mon destin me donne le goût prononcé de vivre ma vie à cent à l’heure. Comme si j’étais branché sur une centrale d’énergie.
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Avant d'aller au lit, le jardinier cueillait un livre qu'il se hâtait de découvrir. Faire la connaissance de nouveaux personnages le réjouissait et lui permettait de se sentir moins seul. Il adorait trembler de peur, se tordre de rire et s'émouvoir.
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Zoé, ma petite sœur, avait sept ans, et moi, huit ans, lorsque les employés de la protection de la jeunesse sont venus nous chercher. Même si j’ai tout essayé pour défendre maman, en jurant que le coup de couteau était un accident, rien de ce que j’ai dit n’a fait de différence. – Ma mère a trébuché derrière moi avec le couteau. – Je me suis fait cette blessure en tombant de mon lit. J’avais une explication pour chacune de mes ecchymoses, chacune de mes cicatrices, même si certaines remontaient à si longtemps que je ne me souvenais pas de comment je les avais eues. Zoé n’avait rien, elle, parce que je la protégeais. Je me rappelle m’être placé entre elle et maman pour prendre les coups. Malgré mes objections, les médecins étaient catégoriques : nous souffrions aussi de malnutrition. Et puis, il y avait le dossier de notre école. Madame Marie-Christine et madame Janice, nos professeures, avaient l’œil pour ces choses-là. À cette époque, je ne pouvais pas concevoir que ma mère nous ait laissés partir. C’était plus facile pour moi de penser que nous avions été enlevés, plutôt que de comprendre que nous avions été « placés » dans une autre famille. Le jour de notre « enlèvement », Zoé n’a pas pleuré. Elle allait habiter dans une vraie maison. Comme ses poupées, pour qui elle inventait la vie de château. La réalité était trop difficile pour ma sœur. De mon côté, ç’a été le commencement d’un long refus, la naissance d’une colère indescriptible. Ma mère n’a rien fait pour les en empêcher. Comme si nous n’avions pas plus de valeur à ses yeux que les bouteilles vides qui traînaient sur le balcon.
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– Je fiche le camp !
Ces quelques mot me poussent, me délient les jambes,ouvrent une fenêtre dans mon esprit, laissant libre cours à mes désirs. Je m’en vais. Où ? N’importe où, pourvu que ce soit ailleurs.Quitter mon univers déprimant est tout ce qui m’importe pour l’instant.
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Les filles sont de vraies girouettes en amour.
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Le balai, la vaisselle et les toilettes m’ont fait carrément suer toute la journée. Une chose est sûre : cet emploi sera passager. Jamais je n’aurais pensé faire ce genre
de travail. La vie est une vraie traîtresse de m’avoir berné à ce point.
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C’est normal de se questionner sur son avenir. Mais vient un temps où il faut passer à l’action. Quitter l’école, c’est ta décision et je ne vais pas tenter de te faire changer d’idée. Si tu as l’âge de conduire une voiture, de voter, j’imagine que tu as aussi l’âge de choisir ta propre route.
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On peut toujours arranger le physique de quelqu’un, mais on ne peut pas lui mettre la tête dans le plâtre et dire que ça ira mieux dans un mois.
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Sarah ne comprend pas à quel point j’en ai ma claque de l’école, alors… Comment pourrait-elle seulement imaginer cette tempête qui m’amène chaque jour au bord du découragement ? Tout lui réussit si facilement. Tandis que moi, je ne fais que cumuler les échecs. Comme un grand collectionneur.
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En restant dans la lune à 100 % – ça fait au moins un 100 à mon palmarès !
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Comme un chien, j’arrive au bout de ma corde. Même si j’étais à un poil de mon os, je n’arriverais pas à l’atteindre.
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« – Faire pousser des enfants? Voilà une bien drôle d’idée!
– Vous faites bien pousser des livres! soutint la petite fille.
– Et qu’est-ce que j’en ferais? lui demanda le jardinier, curieux.
– Vous ne seriez plus seul, de répondre la petite fille en le regardant droit dans les yeux. »
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J’ai l’impression d’être un fantôme dans la maison. Les amoureux se font des mamours comme des ados, beaucoup trop heureux de vivre enfin ensemble. Leur idylle me pèse. Je me sens inutile et de trop. Comme la cinquième roue du carrosse. Et je m’ennuie de mes amies ! Dans mon quartier, je n’ai personne avec qui discuter. C’est plate à mort ! Je consacre mon temps libre à des appels vidéo à Maya et Chloé.
La seule bonne nouvelle des derniers jours : mon père m’a aidée à trouver un travail d’été à La Roulotte à patates. L’endroit n’a rien de glamour, mais ça m’occupera ! Quinze ans, c’est jeune pour dénicher un emploi, mais mon père a convaincu la propriétaire que j’étais quelqu’un de fiable. Mon nouveau parfum ? Fragrance de patates frites. Mes nouveaux passe-temps ? Frire, griller, sourire et récurer !
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Je n'ai jamais compris pourquoi les gens marchent lentement quand ils circulent dans les cimetières. Moi, c'est tout le contraire. Imaginer qu'il y a plein de squelettes sous mes pieds m'arrête le sang et... me met le feu au popotin !
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Mon corps est un exemple d’équilibre en tout point.Alors qu’est-ce que j’ai qui ne va pas ? Il doit être à l’intérieur, le défaut de fabrication.
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