Ma mère, ma première admiration. Au physique, l’exemple même de ce que j’aurais voulu être, jolie femme aux jambes magnifiques, très coquette et, même dans les robes les plus simples, d’une élégance naturelle ; les hommes se retournaient sur son passage. Au moral, un solide courage, le refus des compromissions et une saine discipline : quand on fait une chose, autant la faire bien. J’ai toujours pensé que c’était à ma mère que je devais ces biens précieux entre tous : le bon sens et l’équilibre. Mon fabuleux mariage qui défrayait la chronique ne lui fit jamais tourner la tête.