Naïma M’Faddel est ajourd’hui adjointe au maire de Dreux en charge de la politique de la ville, après des années d’engagement associatif dans les domaines de l’animation socioculturelle, du développement social et de la politique de la ville. Elle a notamment été jusqu’en 2014 présidente de l’association « La Maison d’Averroès ». Titulaire d’un master de sociologie appliqué à l’intervention sociale, elle a occupé divers postes, dont celui de déléguée du préfet des Yvelines, dans des villes emblématiques des problématiques socio-urbaines contemporaines telles que Dreux, Trappes ou encore Mantes-la-Jolie. Forte d’une connaissance approfondie de sujets tels que la prévention de la délinquance, la gestion urbaine de proximité, la médiation sociale et la rénovation urbaine, et dans un souci de cohésion sociale et d’égalité des chances, Naïma M’Faddel préside aujourd’hui le « conseil des sages » de la Maison de Justice du Drouais.
Ce livre illustre la tension constante entre la montée d’une nouvelle classe moyenne, musulmane et républicaine, et le repli communautaire des quartiers défavorisés.
Les jeunes ont mal à leur pays. Je ne serais pas objective si je ne disais pas que certains expriment une haine de la France. Mais, discutant avec beaucoup d'entre eux, je vois aussi que c'est une réaction de souffrance due à la rancoeur de ne pas être reconnu comme Français à part entière, une expression de désamour.
Aujourd'hui, les citoyens ont besoin d'être reconnus dans une citoyenneté pleine. Ils ne veulent pas qu'on les enferme dans une communauté. Et c'est sur ce point que la République est attendue.