Ainsi, en Iran, la vie d'un chrétien, d'un juif ou d'un zoroastrien vaut moins que la vie d'un musulman puisqu'en cas d'accident mortel, les indemnités versées à la famille sont moitié moindres. De même, les emplois dans la fonction publique sont interdites aux non-musulmans. Et les Arméniens ont perdu le droit de gérer leurs écoles de façon autonome comme ils le faisaient sous le shah. Des directeurs d'établissement musulmans, fidèles à la République islamique, ont été nommés avec notamment pour mission de développer des cours d'éducation islamique.