Il me semblait que ce serait de ma faute s'il lui était arrivée quelque chose. Toujours je me sentais coupable, peu importait de quoi au juste - coupable de respirer, coupable d'exister, coupable d'être née si tard dans la vie de ma mère, au-delà de toute décence, scandale et fardeau à la fois. Et toujours je m'était dit que je réparerait ce tort, une fois adulte. Un jour, je l’espérais de toutes mes forces, je ferais de ma vie un rayon de lumière qui me tirerais à jamais de la disgrâce.