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Citation de David_


David_
24 septembre 2021
Vladimir Mau, conseiller de Boris Eltsine au cours de cette période, expliqua que « la condition la plus favorable à la réforme » est « une population en proie à la lassitude, épuisée par ses luttes politiques antérieures. [...] C’est pourquoi le gouvernement, à l’aube de la libéralisation des prix, était certain qu’un grave affrontement social était impossible, qu’il ne risquait pas d’être renversé par un soulèvement populaire ». La vaste majorité des russes - 70% - s’opposait à la libéralisation des prix, ajouta-t-il, mais « nous voyions bien que les gens, autrefois comme maintenant, se préoccupaient surtout du rendement de leurs jardins potagers et, de façon plus générale, de leur situation économique personnelle ».
Joseph Stiglitz, qui était à cette époque économiste en chef à la banque mondiale, résume bien la mentalité des apôtres de la thérapie de choc. Les métaphores qu’il emploie devraient à présent être familières : « Seule une attaque éclair lancée pendant la « conjoncture favorable » créée par le « brouillard de la transition » permet d’apporter les changements avant que la population n’ait eu le temps de s’organiser pour protéger ses intérêts. » En d’autres termes, la stratégie du choc.
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