Les grillons avaient enfin cessé de rayer l'air de leurs stridulations. Les rumeurs de la ville s'étouffaient lentement devant la nuit qui s'épaississait.
Allongée à côté du futon vide de son mari, la nuque reposant sur un oreiller de balles de riz, la bru guettait le bruit de la porte d'entrée au rez-de-chaussée qui vibrait sur le sol et grattait la pierre. Dans la journée, c'était l'annonce d'un visiteur, dans la nuit celle du retour de Keiichi.
Lasse d'attendre, les paupières de la jeune femme s'étaient relâchées.
Les élèves suivent la description du pas et le mémorisent avec le langage des mains, ce code particulier que connait chaque danseur.