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Critiques de Natalie Carter (32)
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Le silence et la fureur

Voilà un bon thriller psychologique qui privilégie l'ambiance, archi tendue, qui monte crescendo entre suspense et rebondissements avec au coeur la musique.



Une île lugubre au sein d'un lac perdu de l'Ontario, Lost Lake.

Un génie du piano, Max,retiré là depuis 10 ans, depuis l'Accident,littéralement bouffé par ses névroses, survivant à coup de rituels. La moindre note de musique est devenue pour lui un supplice qui lui inflige d'épouvantables douleurs physique.

Son fils, de retour, 10 ans après l'Accident, lui aussi très fragilisé depuis, semble vouloir renouer avec son père, à moins que ...

Susan, l'incontournable gouvernante qui veille farouchement sur Max, très présente, trop présente.



Dès le départ, le lecteur est plongé dans le mystère absolu, il ne sait rien, suppose, élucubre, a le cerveau en ébullition pour découvrir ce qu'a été cet Accident avec un A majuscule, mais les auteurs font monter la tension sans aucune compassion sur fond de dévorations mentales père-fils. du coup, j'ai tourné les pages très très vite.



Bémol tout de même sur l'irruption du personnage de Molly ( chut ) que j'ai trouvé peu utile et ne servant pas un final un peu en dessous des promesses initiales.



Une lecture très addictive , qui ne vivra sans doute pas très profondément en moi, mais une très bonne lecture dans l'instant.
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Le silence et la fureur

L’histoire semble calme et paisible au bord d’un lac de l’Ontario, alors que le lecteur sent peu à peu la tension monter. Quel est ce drame survenu, il y a dix ans, qui a fait se retirer le talentueux pianiste ? Ce dernier vit en autarcie avec seulement une jeune femme qui vient, en journée, s’occuper de la maison. Pourquoi s’implique-t-elle autant ? Quelle est la promesse faite avec son mari ? Une lecture aux chapitres aérés qui se lisent sans difficulté. Pour moi, un changement à la page 218 qui a infiltré un malaise jusqu'à la fin. A cause d’un petit mot : hélas. Je cite : ‘Hélas, au cœur même de la partie, la glace avait rompu. Vingt-trois enfants avaient péri, coincés sous la banquise ou juste tués par l’eau glacée’. Par contre une coïncidence m’a amusée. Alors que j’en attaquais la lecture, Nicolas d' Estienne d'Orves et sa mère étaient sur France Inter. Ils expliquaient qu’ils avaient rédigé ce thriller dans une maison de famille sur les lieux de l’intrigue. Ils écrivaient chacun à un étage et le fils téléphonait à la mère pour faire le point. D’autres anecdotes qu’il aurait été sympa d’insérer à la fin ou avec un livre dans le livre ? Merci à Masse critique et aux éditions Fixot.
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Le silence et la fureur

"Le silence et la fureur" est un roman avec une ambiance vraiment particulière, apaisant et angoissant en même temps, la phobie du personnage de "Max" envers la musique suite à un traumatisme est vraiment bien travaillée, le rythme a beau être calme, ce personnage impose une tension permanente.



C'est un roman où il y a 3 narrateurs différents, le musicien, son fils et la femme qui aide Max au quotidien.



Toujours sur ce rythme faussement calme, jusqu'à se sentir mal à l'aise avec l'intervention d'un des personnages qui va faire basculer le récit dans la peur et la folie. Au niveau de l'intrigue, les auteurs prennent un malin plaisir à multiplier des soupçons sur plusieurs personnages, jusqu'à en suspecter toute l'assemblée, la fin est bien maîtrisée.



Les décors de cette petite ile canadienne battue par les vents, la pluie et le froid, les falaises, l'eau glaciale et le morne village sont superbement retranscrits et renforcent le suspense ainsi que le sentiment d'étouffement.



La musique (piano) fait partie intégrante de l'histoire, même sans l'entendre elle est omniprésente, tel un personnage à part entière.

J'ai vraiment apprécié ma lecture.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Le silence et la fureur

En guise d’accueil, une sublime couverture révèle au lecteur le cadre du roman.



Pour la toile de fond : voici une histoire envoûtante et une intrigue très bien construite. Une aura particulière émane des lieux et des personnages. La tension et l’intensité augmentent au fil des pages, jusqu’à l’apothéose du récit. J’ai aimé la façon d’aborder la fin, dans le sens où les auteurs nous donnent les clés de l’intrigue tout en sauvegardant des pistes de réflexions.



Les personnages, quant à eux, sont intégrés en douceur et prennent tout naturellement leur place dans le récit. Chaque caractère est très travaillé et bien souvent l’ambiguïté est de mise. Un personnage en particulier m’a vraiment touchée et intriguée.



Quelques mots sur la forme : les chapitres, courts et dynamiques, proposent une alternance de points de vue. Les phrases, selon le contexte, peuvent être brèves et percutantes, ou décrire de somptueux paysages.



En passant, je me suis interrogée sur le processus d’écriture à 4 mains, qui a sans doute été un atout dans la façon d’aborder les différents angles de vue.



Vous l’aurez compris, une lecture marquante, dont l’atmosphère vous habitera quelques temps ! Entre deux séances de lecture mon esprit continuait d’errer à Lost Lake !
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Le silence et la fureur

♫ Smoke on the water, fire in the sky ♪ Smoke on the water ♫



Non, on ne parlera pas de Deep Purple, mais on va causer musique tout de même car elle est en arrière-fond de ce thriller psychologique en huis-clos.



Une île au Canada, un pianiste de talent, sa femme à tout faire et un silence assourdissant avant que la fureur ne se déclenche…



Un lieu retiré, un village qui a tout du village fantôme depuis que Max King, virtuose du piano qui remplissait les salles encore plus vite que Johnny, Madonna et U2 réunis, a arrêté de jouer suite à une catastrophe arrivée à un de ses concerts.



Notre homme a beau vivre en reclus, être perclus de manies, se comporter comme un enfant, avoir d’un tyran maniaque, il attire tout de même la sympathie car il est incapable de jouer de la musique, de lire une partition, d’écouter de la musique à la radio, sous peine d’avoir l’impression qu’une perceuse lui vrille la tête.



Dans sa maison, la musique est coupée, interdit de la fredonner, pourtant, elle est sans cesse en arrière-plan, jouant à "on m’entend, on m’entend plus". Lui-même voudrait bien, mais il ne peut point.



L’arrivée d’un visiteur surprise arrivera-t-elle à le sortir de sa gangue de plomb dans lequel son corps, son esprit, son talent, est enfermé, englué, prisonnier ??



Sa femme à journée, celle qui s’occupe de lui constamment, arrivera-t-elle à lui lâcher un peu la bride et à cesser de s’en occuper comme si c’était son enfant, celui dont on ne veut pas qu’il grandisse, des fois qu’il n’ait plus besoin de nous ??



Si on transposait ce roman en film, je recommanderais, en fond sonore, une musique angoissante, celle qui dresse les poils sur les bras (L’exorciste) car tout est fait pour nous donner l’impression que l’on avance à vue, dans la fumée, tâtonnant afin d’en savoir plus, tandis que les auteurs nous guident dans leur thriller psychologique, jouant avec nous comme si nous étions leurs pantins.



Même les personnages sont les pantins des auteurs. On ne sait pas qui ment, qui dit la vérité, si vérité il y a et mensonges aussi.



On se pique au jeu, on se prend dans le récit angoissant, bourré de tensions, sans pour autant avoir de l’action, car ici, tout est dans les attitudes, les silences, les paroles, les gestes, des différents personnages.



Le final, lui, il est époustouflant, violent, angoissant, anxiogène, rempli de suspense et tous les secrets enfouis referont surface, pour le meilleur, ou pour le pire.



Un roman qui fait monter la tension et les battements cardiaques.



Enfin, du moins chez moi car Bianca, ma copinaute de LC, n’a pas du tout aimé le récit, n’a pas su entrer dedans et à trouver le final ignoble. Je confirme qu’il est ignoble, mais j’ai adoré.


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Le silence et la fureur

Une île isolée dans un lac canadien appelé Lost Lake, pour un hui-clos, cela s’annonce prometteur.

Une grande maison isolée, un homme seul traumatisée par une tragédie survenue dix ans plus tôt, une employée qui traverse tous les jours la baie en bateau pour satisfaire son employeur plein de TOC qui régissent désormais sa vie. Comment sortir cet homme de son isolement et lui redonner goût à la vie et au piano ? Depuis dix, il ne supporte plus d’entendre, de jouer et même de se représenter la musique, lui, Max King, le pianiste virtuose. Les migraines semblables à des perceuses dans la tête le rendent alors fou de douleur.

Une solution peut-elle être envisagée ? Pourquoi ne pas faire revenir son fils pour provoquer un électrochoc ? Mais où cela peut-il le mener ?

Dans un premier temps, j’ai trouvé que l’histoire, pour un thriller, manquait un peu de tension. Mais au final, une fois que les relations entre les personnes se mettent en place, on suit les indices que les auteurs promènent sous notre nez, on se dit que ça ne peut pas être ça, que c’est trop flagrant, mais que peut-être…

La folie des personnages se déploie, on comprend petit à petit qu’il n’y a pas que Max qui est perturbé par ce qui s’est passé. La folie, les éléments qui se déchainent, une île isolée, le moteur du bateau qui lâche (comme par hasard), tous les éléments sont là pour que la tension monte et que le drame se noue.

Tout finit par s’imbriquer, par prendre forme, pour aboutir à la surprise finale qui m’a prise de court. Je pense avoir eu des raisons de soupçonner tous les principaux personnages, sauf celui-là. Et c’est vrai, qu’en repensant...

Une fois le roman terminé, j’ai eu bien du mal à m’endormir. J’ai ruminé les relations entre les personnages, les actions qui ont été menées, la folie, la monstruosité menée à son terme par un esprit bouleversé pour que Max rejoue et que l’ile revive.

Si on ouvre le livre et que l’on se penche uniquement sur les dernières lignes, on pourrait penser à une renaissance, un happy end…mais quand on repense à ce qui s’est passé pour en arriver là...

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Le silence et la fureur

Une île perdue au milieu d'un lac canadien où depuis "l'accident" le célèbre pianiste Max King a perdu le goût de vivre et celui de la musique. Il vit replié sur lui même avec seulement Susan, la dame à tout faire, omniprésente dans sa vie. Elle fera revenir Luke, le fils de Max, pianiste également, pour tenter de redonner l'envie de jouer à celui-ci.

BOF. Classé dans les thrillers psychologiques, genre que j'aime beaucoup en général, je me suis ennuyée. Je n'ai pas perçu la tension, je n'ai pas été sensible aux personnages, ni à l'histoire, un peu tirée par les cheveux. Seule la fin pourrait tirer son épingle du jeu.
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Le silence et la fureur

Nathalie Carter et Nicolas d'Estienne d'Orves ont écrit ensemble "Le silence et la Fureur" : un duo mére-fils qui aborde le monde de la musique classique. N'étant pas une spécialiste de cet univers, j'ai appris des choses mais suis peut-être aussi passée à côté de quelques références. Néanmoins, j'ai suivi avec intérêt les contours d'un drame se situant sur une île escarpée au milieu d'un lac dans l'Ontario.



Max King était un pianiste renommé mais un drame dix ans plus tôt l'empêche de rejouer du piano. Le retour de son fils Luke remue le couteau dans la plaie du musicien très pertubé.



Dès les premiers chapitres, j'ai ressenti l'importance de la nature dans l'intrigue. Elle est comme un personnage qui ponctue les moments forts et les crises du pianiste. Elle est une musique suivant l'action d'autant plus que les rafales et la pluie ne cessent de torturer la petite île et ses habitants.



" Surtout, il y avait la nuit.

Cette grande nuit de l'hiver canadien. La nuit profonde, impénétrable, de la nature brute. Une nuit sans lune, sans étoiles, sans le moindre signe de ce qui peut exister lorsque revient le soleil. L'heure où les arbres ont des griffes, où les choses prennent vie, où l'obscurité vous aspire, comme une crevasse."



Le style est agréable. Les auteurs savent donner la parole à différents personnages. C'est parfois un peu longuet mais la lecture n'en est pas vraiment affectée. La poésie des descriptions permettent de faire rêver. Elle donne une impression de douceur et soudain le macabre fait irruption dans ce monde de silence. Le titre est bien justifié car l'écriture à quatre mains parvient à faire monter le ton ou au contraire à faire peser une accalmie trompeuse.



Le son, justement est très présent. Il fait bien sûr référence à la musique mais également au suspense régnant dans l'air étouffant. Un caisson est d'ailleurs réservé à Max King qui est sensé protéger l'homme et sa musique des désordres du monde extérieur.



" Tout ce que la nature pouvait appeler "son" était au rendez-vous de ce concert muet, né d'un simple livre ouvert dans une pièce, où pas un bruit n'avait droit de cité. "



Un goût de temps gâché surplombe ce roman original et glaçant. " Le silence et la fureur" reste un livre à découvrir pour les amoureux de musique classique ou des espaces sauvages et hostiles. C'est un thriller psychologique angoissant où la nature met en scène un décor à la fois oppressant et sombre.
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Le silence et la fureur

De Nicolas d’Estienne d’Orves j’avais lu « Les Orphelins du Mal » que j’avais littéralement adoré ! C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai attaqué la lecture de ce nouveau roman. De plus, spécificité originale, qui fait fondre mon petit cœur de maman, il a écrit ce roman à quatre mains avec la sienne, Natalie Carter.



Que de bonnes raisons de lire ce thriller.

Nicolas et Natalie nous emmènent sur une petite ile perdue du Canada, glaçante à souhait. Là, vivent Max King célèbre pianiste déchu et sa gouvernante qui lui est entièrement dévouée. Max fut un pianiste célèbre et extrêmement reconnu mais complétement déchu depuis l’Accident… Lequel me demande pas, tu en sauras plus après.



Il ne voit plus sa femme, ni son fils et l’ile, dont l’économie tournait exclusivement autour du festival organisé par le pianiste, se meure lentement. Max King, devenu à moitié fou, bourré de tocs, ne supporte plus la musique et entre dans une sorte de catatonie dès qu’il entend une note. Pour le sortir de sa maladie, sa gouvernante fait revenir sur l’ile son fils Luke, devenu lui aussi un célèbre pianiste. On ne sait pas si de cette confrontation père/fils naîtra la lumière ou la fureur… Mais si tu as un minime d’expérience de lecture, tu vas deviner que point de lumière ne filtrera à l'horizon !



Ce thriller se dévore littéralement et j’ai particulièrement apprécié trois choses. (En vrai j’ai absolument tout aimé mais te dire ça ne t’apportera pas grandchose )…



Il y a 3 éléments prépondérants qui participent à faire de ce thriller un très très bon roman selon moi. D’abord l’ambiance. Une ile battue par les vents, pleine de mystères, un artiste maudit, un drame non défini. Bref, une ambiance glaçante à souhait et mystérieuse, presque mystique. On peut presque sentir sur soi le vent se déchaîner à certains moments. C’est merveilleusement rendu !



La construction du récit ensuite. D’ordinaire tu as un drame connu (meurtre, enlèvement ou autre) et le tout est de savoir qui a perpétré l’horreur en question. Mais ici, on te complique la chose. Au départ tu ne sais RIEN. Tu sais juste qu’un drame, un Accident avec un A majuscule comme un personnage à part entière du roman, s’est produit sur cette ile, et a chamboulé à jamais la vie de beaucoup de personnes. Tu remontes le fil lentement, et tu découvres le drame dans son intégralité presque en même temps que le coupable ! Et c’est très fort parce que tu as donc double dose d’intrigue et de suspense pour le même prix !



Enfin les personnages ! Ils sont fouillés, complexes et aussi attachants que flippants. Tu soupçonnes tout le monde tour à tour, sans jamais tomber sur le bon coupable… Sur cette ile, tout le monde a sa part d’ombres, de fêlures et chacun est potentiellement suspect car ils ont tous quelque chose à cacher.



Je pourrais te parler aussi de ce dénouement que tu te prends en pleine tête, comme une vague qui te submerge. Car les auteurs ont ceci de machiavéliques que la pression monte crescendo dans le récit. Ils y vont assez tranquillement au départ mais la chape de plomb de l’angoisse te prend au fur et à mesure du récit et tu finis par presque étouffer à la fin tellement tu retiens ta respiration à l’approche de la vérité.



Je pourrais aussi te dire que les auteurs ont réussi ceci de magique qu’ils te font entendre une musique pourtant désormais interdite sur cette ile ! Le pianiste ne joue plus et pourtant la musique est omniprésente à la fois consolatrice et tortionnaire.



On dit que la musique adoucit les mœurs mais là, elle les déchaîne !



Bref, je pourrais te dire plein de choses encore tant j’ai aimé ce thriller mais je vais surtout de dire de filer en librairie te procurer ce petit bijou, car ça sort aujourd’hui !
Lien : https://www.lespetiteslectur..
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Le silence et la fureur

Sur une petite île au milieu d'un lac perdu de l'Ontario, Max King, pianiste adulé dans le monde entier, vit reclus dans sa maison, prisonnier de ses obsessions et de ses cauchemars. Il y a dix ans, un drame l'a condamné au silence : la moindre note sur le clavier provoque en lui d'effroyables douleurs. Le retour de son fils Luke, futur pianiste de génie, résonne comme un cataclysme.

L'accroche de Miss Aline :

Une île, un pianiste de renommée mondiale, un mystérieux « accident », une « promesse » non moins énigmatique, voilà les ingrédients de ce polar captivant.

Max vit en reclus, prisonnier de son île, de sa musique, de ses rituels obsessionnels. Prisonnier de lui-même. Tous l’on fuit, jusqu’à son épouse et son fils. Ne reste que la fidèle gouvernante Susan, patiente, attentive, veillant sur les moindres gestes de son maître. Les notes de musique sont autant de lames qui lassèrent l’esprit de Max, qui le torturent jusqu’à l’insupportable. Et ce depuis « l’accident ».

Pour Thanksgiving, le retour de l’enfant prodige. Ce « petit prince » qui suit les traces de son père. Qui l’a fait venir lui et sa mère ? Pourquoi cette dernière l’abandonne-t-elle à son père ?

Rapport étrange que celui du père et du fils. Ce dernier obligeant son père à sortir de ses rituels, tant pis pour la souffrance. Luke, comme son père, est un personnage troublant. On le sent osciller entre l’amour et la haine. Qu’a-t-on imposé à cet enfant pour qu’il en arrive là ?

Ce roman se fait à trois voix. Susan et Luke nous parle directement. Tandis qu’un narrateur extérieur nous parle de Max. Au début c’est perturbant, puis on s’y fait. A chaque protagoniste tu trouves une raison de t’y attacher. Susan dont tu admires la dévotion, cet attachement démesuré à un être qui probablement ne la voit pas. Elle aussi a sa part dans l’intrigue, là où on ne l’attend pas. Luke dévorait par une personnalité borderline, un soupçon manipulateur. Luke qui captive, Luke qui réserve bien des surprises. Et puis il y a Max avec son amour-aversion pour la musique. Max pour qui la musique était l’oxygène nécessaire à sa vie, qui ne fait plus que survivre. Max noyé dans sa névrose.

J’ai beaucoup aimé ce roman et la façon dont il est construit. Comment les auteurs t’emmènent là où tu n’as pas pensé aller, comment ils t’ont berné. J’ai ressenti avec force la passion de Max pour la musique. Comment elle l’habite, le transforme, le rende vivant. Je garde l’image du « caisson », la pièce au piano, avec vu sur l’extérieur. Un silence infini à l’intérieur, les éléments déchainés à l’extérieur. Je pense à Mozart et Salieri. Je pense au combat pour la vie, à l’amour inconditionnel pour un art. Je pense à l’abandon de soi pour l’autre ou pour l’art.

Je pourrais/voudrais vous en dire tellement plus sur ce roman mais je ne voudrais pas gâcher votre surprise. Ce roman est un coup de maître, dans son intrigue, dans la force des personnages, dans le ressenti de leur sentiments. J’ai presque envie de le lire de suite…

Un très grand merci aux auteurs pour cette plus que très belle découverte.
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Le silence et la fureur

Un thriller psychologique en huis clos sur une île quasi déserte. Un endroit où la musique n'a plus droit de cité depuis 10 ans, depuis... Une touche de fantastique qui vient un peu plus brouiller les pistes. La relation très dure entre un père, génie traumatisé et qui culpabilise jusqu'à la folie, et son fils, à l'aura sulfureuse et à la colère bouillonnante. Des secrets endormis depuis 10 ans, qui se réveillent et nourrissent une atmosphère oppressante, dans un lieu aussi magnifique qu'inquiétant...
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Le silence et la fureur

Le romancier Nicolas d’Estienne d’Orves et signe avec sa mère, Natalie Carter, scénariste, un thriller psychologique étourdissant, dans lequel « il est question de musique, de nature dévorante, d’un piano mortel, de crimes irrésolus et de passions impunies. » Avec une intensité dramatique rare, ce duo d’auteurs virtuose décrit le caractère névrotique et les rituels de Max King, un pianiste de génie que sa passion très narcissique pour la musique a fini par dévorer.

Reclus sur une île perdue au milieu d’un lac canadien, ce pianiste tourmenté vit depuis dix ans avec pour seul contact humain sa gouvernante, Susan, une jeune femme qui l’entretient dans ses névroses et ses troubles obsessionnels compulsifs. Après un événement mystérieux, la musique est devenue pour Max King une souffrance intolérable. Celui-ci ne peut plus approcher un piano ni lire une partition sans que cela ne déclenche d’horribles crises d’acouphènes. Que s’est-il passé pour que ce pianiste adulé en vienne à se couper du monde, emmuré vivant dans le silence, le mensonge et le déni ?

La réponse se trouve au cœur des relations familiales de Max King. Dans ce roman à l’atmosphère très étrange, Nicolas d’Estienne d’Orves et Natalie Carter ont imaginé des secrets de famille qui tuent ! Entre la voix d’un narrateur omniscient et celles, intérieures et subjectives de Susan et Luke, le fils du pianiste de retour sur l’île, c’est au lecteur qu’incombe la tâche de reconstituer les événements dont personne n’ose plus parler. Seul vestige de l’accident, la carcasse d’un théâtre délabré, trônant au cœur de cet écrin de verdure sauvage et isolé... Ce sont ces ruines qu’il faudra sonder pour comprendre enfin le drame qui est à l’origine de la malédiction de Lost Lake…

Le silence et la fureur est un thriller étrange et pénétrant dans lequel se déploie une tension psychologique magnifiée par un cadre apocalyptique renversant. Pour découvrir la vérité, il vous faudra entrer en enfer et accepter de plonger tête la première dans une spirale de mensonges et de secrets que vous n’auriez jamais imaginés ! Une vraie réussite pour un duo d’auteurs que l’on espère voir se reformer au plus vite !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Le silence et la fureur

Un thriller psychologique, machiavélique, intense.



Max, pianiste adulé, ne peut plus jouer depuis le drame d'il y a 10 ans. Susan, sa gouvernante, veut l'aider à sortir de son état dépressif. Elle fait venir son fils Luke.



Je découvre ici Nicolas d'Estienne D'Orves dans une écriture à quatre mains avec sa maman. On sent la différence, la touche féminine : ça ne gâche rien, bien au contraire.

J'ai retrouvé avec grand plaisir l'univers de l'auteur : le thriller psychologique, psychique aussi j'ai envie de dire, je vous laisse le soin de découvrir pourquoi en découvrant ce roman.



A la lecture de ce récit, on ressent un profond mal-être venant de Max et quelque chose de troublant dans l'attitude de sa femme, de son fils. Surtout qu'au départ, les auteurs laissent planer un certain mystère autour de l'incendie.

Ce sentiment troublant , cette atmosphère tendue, morose sont des éléments que j'apprécie énormément dans les romans de l'auteur. Je suis ravie de les avoir retrouvés ici.

Il y a aussi la sensation d'être hors du temps, dans quelque chose de réel et de diffus à la fois.



Du côté de l'histoire, elle est écrite en plusieurs paliers, la tension montent à chacun d'eux : découvertes des personnages, découvertes des événements d'il y a 10 ans, les doutes, les peurs des personnages et les révélations finales. Et quelles révélations, je n'ai rein vu venir ! Si ce n'est que j'avais le sentiment troublant pendant la lecture qu'un élément m'échappait.

Les personnages de Max, Luke et Susan sont extrêmement bien travaillés. Les auteurs nous laissent entrevoir des êtres complexes aux sentiments troubles avec leurs difficultés, leurs peurs à affronter le passé.



Vous voulez découvrir un thriller psychologique à l'atmosphère grise comme un ciel d'hiver, à l'ambiance tendue, n'hésitez pas, lisez "Le Silence et la Fureur".
Lien : https://viou03etsesdrolesdel..
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Le silence et la fureur

Étant dans ma période de thriller, j'avais très envie de découvrir ce roman qui s'annonçait très addictif !



Il arrive parfois qu'on passe complètement à côté d'un livre. On voit les avis très positifs qui s'accumulent mais pour notre part nous n'avons pas réussi à rentrer dans l'histoire. Ce fût le cas pour ce livre. Pourtant tout semblait être là pour nous plaire : un mélange entre Misery et Les 10 petits nègres, un thriller qui annonçait une ambiance angoissante, un dénouement spectaculaire... Mais le courant ne passe pas... Pourquoi ?



Tout d'abord j'ai trouvé que ce livre était très lent. Ce n'est pas la lenteur qui est propre à une atmosphère terrifiante ou étouffante propre à un thriller en huis clos. Je parle de cette lenteur monotone où on attend qu'un événement arrive pour déclencher de l'intérêt, un rythme, un souffle. La première partie du livre (les cent premières pages) a été vraiment trop plate pour moi : on raconte le quotidien d'un homme (un musicien brisé) avec sa gouvernante, on sait qu'il y a eu un drame et voilà. Après cent pages un événement arrive mais au final le rythme reste le même...



Au fur et à mesure j'ai senti que l'angoisse aurait dû monter, que je devais être stressée mais j'étais vraiment indifférente à tout ce qui se déroulait sous mes yeux. J'ai trouvé les trois personnages principaux parfaitement antipathiques, je trouvais que certains aspects manquaient de vraisemblance notamment le final, j'ai été déçue par le dénouement et notamment le rajout d'une petite touche de fantastique dans les dernières révélations.



En définitive, je suis complètement passée à côté de ce livre. Je vous invite à lire d'autres chroniques plus positives mais pour ma part ce livre n'était pas fait pour moi...


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Le silence et la fureur

Un lac perdu de l’Ontario, et au milieu, une petite île escarpée où souffle le vent mauvais du soupçon.

Max King, pianiste adulé dans le monde entier, y vit reclus dans sa maison, prisonnier de ses obsessions et de ses cauchemars.

Il y a dix ans, un drame l’a condamné au silence : la moindre note sur le clavier provoque en lui d’effrayantes douleurs.

Pour cet immense artiste, la musique est devenue un bourreau.

Mis à part sa gouvernante, Max King ne voit personne. Ni sa femme Fiona, ni son fils Luke, qui a quitté l’île et que tout le monde surnommait le » petit prince « .

Un futur pianiste de génie, comme son père.

Le retour de Luke résonnera comme un cataclysme sur cette terre maudite.Et c’est la gouvernante dévouée, Susan, qui décide de faire revenir le fils au bout de 10 ans. Mais le plan est cruel car le fils a un comportement étrange.Un début et un milieu de roman un peu long et lent : on prend son temps dans cette histoire. La tension monte petit à petit jusqu’au point d’orgue final.



J’ai aimé le rapport à la musique saccagée du père, ancien pianiste de talent à la Glenn Gould.



De Susan ou du fils, on ne sait jamais qui est le plus retors : le fils qui veut sortir son père de sa léthargie de façon violente, ou Susan qui l’y maintient depuis toutes ces années.



Et qui a allumé le feu au théâtre le soir de l’accident ? Finalement, ce n’est pas celui que l’on croit.



L’image que je retiendrai :



Celle du caisson qu’à fait construire le père dans lequel il pouvait jouer sans rien entendre.
Lien : http://alexmotamots.fr/le-si..
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Le silence et la fureur

Pour ce qui est de l'histoire, je vous laisse lire la quatrième de couverture qui en dit déjà pas mal. J'ai eu beaucoup de mal à y entrer justement dans cette histoire. Je ne sais pas si c'est le style d'écriture délibérément lent ou bien le fait que pendant les 150 premières pages il ne se passe pas grand-chose de plus que ce que l'on sait déjà mais ce n'est qu'à partir de là que cela commence à devenir palpitant, haletant, bref tout ce que j'attends d'un thriller psychologique. Alors une fois immergée c'est glaçant à souhait, les chapitres s’enchaînent autour des voix de Luc et de Susan la gouvernante et c'est à une véritable montée en puissance de la tension que nous assistons. Il y a là comme une urgence et l'on sait déjà que le dénouement furieux sera à la hauteur du silence, déchaîné, il ne laissera personne indemne. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est de ne jamais à aucun moment avoir pu prévoir quoi que ce soit, j'ai fini par regarder chacun des personnages comme un coupable potentiel. Il faut dire que le lieu de l'intrigue y est pour beaucoup. Imaginez-vous « Un lac perdu de l'Ontario, et au milieu, une petite île escarpée » le tempérament insulaire des habitants, les paysages grandioses surtout une certaine falaise et une faune riche en biches et en cerfs ajouter à cela le mauvais temps de la pluie, des orages et des vents violents et vous avez un paradis qui se transforme en enfer. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le silence et la fureur

La couverture et le titre m'ont d'abord attiré, la découverte d'auteurs que je ne connaissais pas ensuite et le résumé. Et très belle surprise que ce roman, un lieu "Lost Lake" dont on a envie de découvrir, des personnages, Max King, pianiste adulé qui vit reclus dans sa maison depuis "l'accident" avec Susan sa fidèle "servante" qui le protège et enfin Luke le fils qu'il n'a pas revu depuis 10 ans. Et jusqu'au bout on a le doute sur l'auteur de "l'accident" , un suspense bien mené par ces co-auteurs qui m'a fait passé un excellent moment avec ce thriller psychologique !
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Le silence et la fureur

J'avais très envie d'aimer ce livre, pour diverses raisons personnelles.

Mais la mayonnaise n'est pas montée comme espérée. Il est vrai que je ne suis pas particulièrement friande de thrillers psychologiques mais il m'est arrivée de me laisser cueillir par quelques ouvrages. L'alternance des points de vue de narration entre les chapitres est intéressantes, mais les personnages qui se révèlent tous troubles manquent de consistance. J'avais l'impression d'assister de manière totalement passive à une intrigue dont les rebondissements se succèdent sans que cela m'émeuve particulièrement.

Deux des quatre mains qui composent le livre sont celles de la scénariste Nathalie Carter et effectivement le roman a tout à fait une dimension cinématographique. Mais parfois cela frôle le script froid et factuel.
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Le silence et la fureur

Sur le papier, il avait tout pour me plaire : une île, une promesse de huis clos angoissant, la thématique de la musique… et pourtant, je suis totalement passée à côté de roman que ma binôme a adoré !



Le romancier Nicolas d’Estienne d’Orves signe ce thriller psychologique à quatre mains avec sa mère, la scénariste Nathalie Carter. De ce romancier, j’avais beaucoup aimé La gloire des maudits (un roman historique) et pas du tout Les derniers jours de Paris (thriller aussi), je ne retenterai donc pas cet auteur dans ce registre qui ne me convient pas du tout.



Le rythme du roman est très lent, étiré, ce qui ne me gêne pas forcément dans un thriller psychologique. Les auteurs prennent le temps de planter leur décor, de nous présenter leurs personnages, etc, mais si ces 150 premières pages ne m’ont pas ennuyées, elles ne m’ont pas emballé non plus.



Je n’ai pas aimé les personnages principaux ni les secondaires (fort nombreux), pas plus que l’histoire racontée pendant près de 400 pages mais je ne jette pas la pierre aux auteurs car la promesse qu’ils nous font est tenue.



L’atmosphère est assez glaçante en effet, les chapitres s’enchainent autour des voix de Luke et de Susan la gouvernante qui se révèlent très inquiétants au final et détestables.



Nicolas d’Estienne d’Orves et Nathalie Cartier jouent bien leur partition puisqu’au fur et à mesure de l’intrigue, la tension monte crescendo. Seulement voilà, tout ça ne m’a pas intéressé le moins du monde : la souffrance de Max m’a laissé de marbre, le fameux accident dont l’ombre plane durant tout le récit fait pschitt, je n’ai pas compris certains passages (folie ? surnaturel ?), quant au dénouement je l’ai détesté.



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Le silence et la fureur

C'est rare, mais je dois bien l'avouer, je ne suis pas, mais alors pas du tout parvenue à entrer dans ce récit.

J'ai trouvé le rythme lent, très lent, voire même soporifique.

L'histoire ne m'a pas plus touchée que ça.

Et pourtant, j'aime les thrillers psychologiques.

Quand je sais que les auteurs se sont mis à deux pour accoucher de ce roman, je me dis que c'est encore pire.

Je suis certainement très dure mais je suis sincère.
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