AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de tamara29


Les marins parlaient peu en travaillant, à cause du vent, de pipes et des chiques ; aussi à cause de leur habitude de silence. Le samedi soir, dans les deux ou trois cabarets de l'île, ils criaient et chantaient et faisaient, à coups de poing et de sabots, du bruit pour toute la semaine.
Rythmée par la visite du mareyeur de Brest qui venait deux fois par mois acheter les homards et les langoustes, la relève du phare d'ArMen tous les dix jours, le bateau-courrier chaque semaine, la vie îlienne était si lente et si grave qu'elle avait un goût d'éternité.

Odette de Puigaudeau- Grandeur des îles - 1945
Commenter  J’apprécie          60





Ont apprécié cette citation (5)voir plus




{* *}