J51
D’est, le vent, sec, Ciel bleu dur. Les haies se tordent.
Je ne sais pas ce qu’est ce journal. Si je dois l’écrire encore. Il n’est pas intime, pourquoi ? Est-il donc journal. Non pas récit des jours mais autre chose, L’en soi réel lié aux sensations émises par tout ? Béquille au poème qui ne se fait plus ? Nécessaire.
J137
C’était le dernier jour de l’été, la fin des grandes journées maraichères.
Les récoltes sont abondantes.
Les vergers sont lourds.
J’ai revu le grand renard entre deux haies.
Bientôt nous fêterons le feu sous les collines enneigées.
Ici parfois, une issue parait encore possible, pour tous.
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La nuit est lourde, silencieuse, humide. Un fond sourd. Très sombre.